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Hollande appelle à un nouveau traité d'entente franco-allemande
information fournie par Reuters 01/04/2019 à 07:06

HOLLANDE APPELLE À UN NOUVEAU TRAITÉ D'ENTENTE FRANCO-ALLEMANDE

HOLLANDE APPELLE À UN NOUVEAU TRAITÉ D'ENTENTE FRANCO-ALLEMANDE

PARIS (Reuters) - François Hollande prône dans un entretien au journal Le Parisien un nouveau traité pour sceller l'entente entre la France et l'Allemagne dans une Europe réduite à 27 membres après le Brexit et menacée selon lui de paralysie avec la montée des populismes.

"Je ne crois pas à l'implosion de l'Europe. Je crains sa paralysie. Les gouvernements d’inspiration populiste comme l’Italie de Matteo Salvini ou la Hongrie de Viktor Orban veulent que l’Europe n’avance plus. Et ils ont les moyens de bloquer toute évolution au sein du Conseil européen", indique l'ancien président français.

"C’est pourquoi dans une Europe qui restera à 27, je suis partisan d’une Europe à deux, bâtie sur le couple France-Allemagne. C’est le seul moyen d’impulser de nouvelles politiques pour la défense, l’écologie, la promotion des industries nouvelles, l’harmonisation fiscale...", développe-t-il dans cet entretien mis en ligne dimanche sur le site du journal.

"Une fois que cette entente sera actée par un nouveau traité, d’autres pays nous rejoindront et c’est ainsi que sera retrouvé l’esprit européen des débuts. Sinon, les nationalismes finiront par l’emporter et la flamme européenne sera définitivement éteinte", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont signé le 22 janvier un traité de coopération et d'intégration franco-allemand à Aix-la-Chapelle, "pour viser un nouvel objectif de convergence accrue entre la France et l’Allemagne".

"À VOULOIR TOUT BOUSCULER, TOUT S'EST ARRÊTÉ"

En matière de politique intérieure, François Hollande critique son successeur et ancien ministre de l'Economie tout en reconnaissant que "l'exercice du pouvoir est un exercice difficile qui suppose de bien comprendre notre pays".

"Le résultat au bout de deux ans n'est bon ni pour la vitalité économique, ni pour la cohésion sociale", affirme-t-il à propos du bilan de son successeur, arrivé au pouvoir en juin 2017.

"À vouloir tout bousculer, tout s’est arrêté", estime-t-il encore. "Mais un mandat dure cinq ans, évitons de porter des jugements définitifs. Tout président peut toujours opérer des corrections, moi-même, j’en ai fait."

Il estime que le "grand débat" mis en oeuvre par l'exécutif pour sortir de la crise des "Gilets jaunes" est une "méthode pertinente" et se dit partisan, en matière de réponse fiscale, au rétablissement de l'impôt sur la fortune et au "renforcement de la fiscalité sur les revenus du capital".

(Danielle Rouquié, édité par Henri-Pierre André)

5 commentaires

  • 01 avril 16:43

    faut etre d'une naivete enfantine pour penser qu'on traite avec l'allemagne d'egal à egal


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