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Hevrin Khalaf, militante kurde de la paix
information fournie par Le Point 29/10/2019 à 20:32

C'était la première fois qu'elle se rendait sur place. Ce jour de septembre 2018, elle surgit d'un 4X4 noir, accompagnée d'un collaborateur et se plante face aux tribunes. Vêtue d'un chemisier fleuri, une chaînette dorée autour du cou, elle découvre alors le stade de Raqqa, transformé en centre de torture géant sous le règne de Daech. Un an plus tôt, les Kurdes, regroupés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), ont libéré la capitale du califat.Hevrin Khalaf, 34 ans, balaye du regard les gradins criblés d'impacts de balles, la toiture métallique arrachée, les projecteurs brisés. « Il faut le remettre en service, dit-elle. Pour les jeunes, c'est important. Sinon, ils restent chez eux et tombent dans de mauvaises mains. » « Oui, on va commencer par le toit, mais on ne fera jamais venir le PSG », sourit son adjoint.Des vestiaires transformés en geôlesLa politicienne kurde, titulaire d'un diplôme d'ingénieur et responsable du tout nouveau parti Avenir de la Syrie, fixe une entrée plongée dans la pénombre : les vestiaires. Le lieu où s'entassaient les prisonniers de l'État islamique. Elle hésite, craignant encore la présence de mines. Puis elle se décide. Et la voilà qui se lance dans les sous-sols, au milieu des gravats, chaussée de ses talons. Elle passe en silence devant une enfilade de pièces. Des cellules parfois équipées de deux rangées de grilles et des salles percées d'ouvertures, toujours envahies de sacs de...

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