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Hassen Chalghoumi, un imam sous haute protection
information fournie par Le Point 14/01/2018 à 10:12

Dans le grand salon du Sofitel à Bahreïn, Hassen Chalghoumi ne lâche son téléphone portable que pour embrasser les multiples invités qui se pressent au symposium international organisé par un parent du roi. « N'est-ce pas incroyable ? Dans les pays du Golfe, tout le monde me sollicite, alors que je ne dissimule pas mes relations avec Israël. En France, en revanche, mes contacts avec la communauté juive, et notamment avec l'écrivain Marek Halter, me valent en permanence des centaines d'insultes et de menaces de mort », lâche le président de l'Association culturelle des musulmans de Drancy, qui gère la mosquée Al Nour, dont il est l'un des imams. Face à ces risques, la femme et les cinq enfants d'Hassan Chalghoumi vivent aujourd'hui à l'étranger. Par précaution, il refuse de dire dans quel pays. « On ne s'attaque pas qu'à moi. Mon épouse a eu le nez cassé, l'une de mes filles a été jetée au sol, frappée », dénonce-t-il.

Dans le portrait Hassen Chalghoumi, un paria parmi les siens, publié en 2013, Le Point révélait que le religieux ne faisait surtout pas l'unanimité dans la communauté musulmane de France. Né à Tunis en 1972, fils d'un vétérinaire originaire d'Algérie, il est arrivé dans l'Hexagone en 1996. Un temps médiateur à la RATP, puis gérant d'une pizzeria. Il devient ensuite imam dans un foyer Sonacotra à Bobigny. Puis, à partir de 2008, président de l'Association culturelle des musulmans de Drancy, en...

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