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Guillaume Peltier et un cofondateur de Bygmalion en garde à vue
information fournie par Reuters 11/12/2014 à 12:07

NICE (Reuters) - Répétition du titre.

Guillaume Peltier, ancien vice-président de l'UMP, et Guy Alvès, cofondateur de la société Bygmalion, étaient en garde à vue jeudi à Nice dans le cadre d'une enquête pour favoritisme, a-t-on appris de source policière.

Les deux hommes, qui ont répondu à une convocation, sont entendus dans les locaux de la brigade financière de la police judiciaire, a-t-on précisé de même source.

Les enquêteurs s'intéressent aux conditions d'attribution de deux marchés entre la ville de Menton (Alpes-Maritimes) et les sociétés de communication Com1+, appartenant à Guillaume Peltier, et Bygmalion.

Ils cherchent savoir si les marchés ont été volontairement fractionnés par l'une ou l'autre des parties afin d'échapper aux procédures d'attribution des marchés publics.

L'enquête a été ouverte à la suite d'une plainte déposée en décembre 2012 par l'association Anticor. Cette dernière avait relevé que les deux marchés se situaient "juste en dessous du seuil de 15.000 euros hors taxe qui aurait obligé à une mise en concurrence".

Cette plainte avait à l'époque été jugée "inepte" par le député-maire UMP de Menton, Jean-Claude Guibal.

Une perquisition a été menée le 4 juin dans les locaux de Bygmalion, société qui est également au coeur d'une affaire de fausses factures présumées à l'UMP durant la campagne pour la présidentielle de 2012.

Le domicile de Guillaume Peltier à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher), que Nicolas Sarkozy souhaiterait nommer secrétaire national de l'UMP, a été perquisitionné le 3 juin.

(Matthias Galante, édité par Gregory Blachier)

4 commentaires

  • 11 décembre 12:25

    4-L’ONG a mis en ligne un formulaire/notice pour vérifier que leur témoignage entre bien dans le champ de la Haute autorité. Et une carte pour avoir "une vision précise des formes que prend la corruption, des catégories de personnes et des régions" où elle sévit le plus (IDF, PACA, l'Aquitaine). Abus de confiance (22%), prise illégale d’intérêt (21%), corruption active/ passive 20%), favoritisme (18%). PARIS, 9 décembre (Reuters)


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