Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Guerre en Ukraine : la France a immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes
information fournie par Boursorama avec Media Services13/04/2022 à 11:17

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. ( POOL / TOBIAS SCHWARZ )

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. ( POOL / TOBIAS SCHWARZ )

La France a également immobilisé quatre cargos, quatre yachts, dont le dernier mardi à Marseille, pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d'oeuvres d'art.

23,7 milliards d'euros d'actifs russes. C'est ce qu'a immobilisé la France à ce jour sur son territoire, suite à la guerre en Ukraine. Cela inclut des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions, selon le ministère français de l'Economie et des Finances mardi 12 avril.

Cette liste actualisée inclut en premier lieu 22,8 milliards d'euros qui ont été bloqués sur les comptes français de la Banque centrale de Russie, confirmant un article du journal Le Parisien. S'y ajoutent 178 millions d'euros d'avoirs bancaires divers, a détaillé le ministère. La France a également immobilisé quatre cargos, quatre yachts, dont le dernier mardi à Marseille, pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d'oeuvres d'art.

Les autorités françaises ont mis la main sur 33 biens immobiliers, dont 19 SCI (Société civile immobilière). Une dizaine de biens supplémentaires devraient prochainement s'ajouter à la liste, pour une valorisation totale qui flirtera avec les 24 milliards d'euros.

Le milliardaire russe Roman Abramovich, propriétaire du club londonien de Chelsea, figure en bonne place sur la liste des oligarques ciblés, avec une dizaine de propriétés, dont le Château de Croë, à Antibes, ou la Villa Gouverneur, à Saint-Barthélemy, a rapporté le quotidien francilien.

Plusieurs trains de sanctions économiques adoptés par les pays occidentaux

Le 20 mars, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avait détaillé le premier montant des biens russes immobilisés, avec notamment 850 millions d'euros d'avoirs d'oligarques russes et deux yachts, ainsi que 22 milliards d'euros de la Banque centrale russe.

Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine fin février, les pays occidentaux ont adopté plusieurs trains de sanctions économiques. Les pays de l'UE ont annoncé vendredi avoir gelé au moins 29,5 milliards d'euros d'avoirs russes et bélarusses dans le cadre de ces sanctions.

Ce même-jour, l'UE avait renforcé sa liste noire de personnalités russes directement visées par les sanctions et indiqué que les noms de plus de 217 oligarques proches du président russe et des patrons de presse pro-Kremlin figuraient dessus.

Un génocide en Ukraine ?

Mardi, le président américain Joe Biden a pour la première fois accusé Vladimir Poutine de mener un "génocide" en Ukraine, mot jusque-là employé par le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky mais jamais par l'administration américaine.

"Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien", a développé le président américain. Si "les avocats, au niveau international", trancheront sur la qualification de génocide, "pour moi, cela y ressemble bien".

Ce mercredi 13 avril, le président français Emmanuel Macron n'a pas repris le terme "génocide", en mettant en doute l'utilité d'une "escalade des mots" pour mettre fin à la guerre. Interrogé sur France 2 , le président candidat a répondu vouloir être "prudent avec les termes". "Je dirais que la Russie a déclenché d'une manière unilatérale une guerre brutale, qu'il est maintenant établi que des crimes de guerre ont été faits par l'armée russe et qu'il faut maintenant en trouver les responsables", a-t-il expliqué.

"C'est une folie ce qui est en train de se passer, c'est d'une brutalité inouïe (...) mais je regarde en même temps les faits et je veux essayer au maximum de continuer à pouvoir arrêter cette guerre et à rebâtir la paix, donc je ne suis pas sûr que l'escalade des mots serve la cause", a-t-il ajouté.

7 commentaires

  • 13 avril14:18

    comme il faudra bien rendre les biens un jour meme ceux des particuliers qui ne sont coupable de rien ... vu que personne ne les a jugé ... je me demande qui devra payer pour le gardiennage ou autre LOL


Signaler le commentaire

Fermer