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Guadeloupe : le patron du CHU "séquestré" et frappé par des anti-vaccination
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/01/2022 à 09:46

Coup de poing aux côtes, coups sur la tête, vêtements déchirés et jets d'urine... La direction du CHU a annoncé son intention de déposer plainte.

Des manifestants au Abymes, en Guadeloupe, le 24 novembre 2021. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Des manifestants au Abymes, en Guadeloupe, le 24 novembre 2021. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Les bureaux du directeur du CHU de Guadeloupe et de ses deux adjoints ont été assiégés mardi 4 janvier par des militants contre l'obligation vaccinale des soignants. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour les "exfiltrer".

C'est même l'ensemble du bâtiment administratif du CHU de Guadeloupe, qui a été ciblé par les manifestants, alors que l'hôpital est le théâtre de tensions autour de la question de l'obligation vaccinale des soignants. La direction a été "séquestrée" dans ses bureaux avant d'être finalement "exfiltrée" par la police, a expliqué le directeur général du CHU, Gérard Cotellon.

"J'ai été extrait avec un coup de poing dans les côtes et un énorme coup sur la tête, j'ai perdu connaissance pendant 10 secondes je pense", aprécisé Gérard Cotellon. Son adjoint, Cédric Zolezzi, a également indiqué avoir été molesté. "On m'a déchiré ma chemise, j'ai reçu de l'urine sur moi pendant que je courais vers une voiture de police", a-t-il assuré, se déclarant "choqué". La direction a annoncé son intention de déposer plainte.

Si cette exfiltration n'a pas donné lieu à des interpellations , elle a été comme une "mêlée de rugby" selon une source policière, alors que les manifestants étaient "plutôt calmes" tout au long de la journée.

95% du personnel vacciné

"Nous sommes venus réclamer l'argent que l'on nous doit", a déclaré Gaby Clavier, ancien secrétaire de la branche santé du syndicat UGTG, présent sur les lieux avec les manifestants. Ces derniers réclament le versement des salaires des agents suspendus , suite à leur refus de se conformer à l'obligation vaccinale.

Les manifestants ont quitté les lieux en début de soirée. Ce n'est pas la première fois que ces locaux administratifs sont pris pour cible dans le cadre de cette mobilisation. Fin 2021, plusieurs dégradations avaient déjà eu lieu.

Selon le CHU,qui se prépare à un afflux de malades en raison de la résurgence de l'épidémie de Covid-19, 95% du personnel "répondent à l'obligation vaccinale".

12 commentaires

  • 05 janvier 11:11

    la violence des anti-vaccins est sidérante


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