Les images de pétroliers en feu dans le détroit d'Ormuz, où transite un tiers du pétrole mondial par voie maritime, ont fait le tour du monde. Et réveillé le spectre d'une nouvelle guerre du Golfe, 29 ans après l'invasion irakienne du Koweït. Jeudi matin à 6 h 3, le Front Altair, un tanker norvégien battant pavillon des îles Marshall, a subi trois explosions à 25 milles nautiques des côtes iraniennes. Dans un communiqué, les autorités maritimes norvégiennes ont indiqué que le pétrolier de 111 000 tonnes, qui transportait une cargaison d'éthanol chargée au Qatar à destination de Taïwan, avait été « attaqué » sans pour autant faire de victime.Une heure plus tard, c'est au tour du tanker japonais Kokuka Courageous, battant pavillon panaméen, d'être visé par des tirs à 28 milles nautiques de l'Iran. « Notre équipage a effectué des man?uvres pour tenter d'échapper aux attaques, mais, trois heures plus tard, il a été de nouveau attaqué », a déclaré jeudi Yutaka Katada, le patron de la compagnie maritime Kokuka Sangyo, selon l'Agence France-Presse (AFP), ajoutant que sa cargaison de méthanol était intacte. « Les marins disent que le bateau a été touché par un objet volant, a-t-il précisé vendredi. Nous avons reçu un rapport signalant que quelque chose avait volé vers le navire, puis il y a eu une explosion et il a été percé. »Évoquant rapidement un « accident », la République islamique d'Iran a indiqué...
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