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Ghosn parti, le Japon abasourdi
information fournie par Le Point 03/01/2020 à 11:10

« C'était prévisible, on l'avait dit » : la réaction des procureurs japonais est celle d'hommes en colère. Depuis un an, ils ne cessent de le répéter : Carlos Ghosn pourrait être tenté de fuir. C'est pourquoi ils ont tout fait pour empêcher la libération sous caution de leur plus grosse prise des dernières années.En vain, une première fois en mars, Ghosn est sorti, puis une seconde fois, fin avril. Il a payé 1,5 milliard de yens (plus de 12 millions d'euros) pour quitter le centre de détention de Kosuge. Cette caution, il ne la reverra pas, pas plus que ses trois passeports (français, brésilien et libanais) en consigne chez ses avocats. Mais il est désormais tranquille, et même en règle au Liban, avec une carte d'identité nationale et un deuxième passeport français, celui qu'il portait dans un étui fermé à clef par un code secret seulement connu de son avocat, comme l'a révélé une source proche du dossier à l'AFP.Lire aussi Le Liban, refuge de Carlos GhosnLe juge avait estimé suffisantes les garanties offertes par le stratège des libérations sous caution, l'avocat Takashi Takano. C'était lui déjà qui avait eu l'idée de déguiser Carlos Ghosn en ouvrier de voirie pour qu'il passe inaperçu lors de sa première sortie de prison. Une mise en scène ratée et pitoyable pour laquelle il a dû ensuite s'excuser. Malgré les strictes restrictions accompagnant son assignation à résidence, Ghosn s'est enfui. Grâce à qui ?...

2 commentaires

  • 03 janvier 12:48

    Comment peut on respecter des procureurs " verreux " quand eux ne respectent pas les humains.N'importe quoi.Ghosn en avait marre de leurs singeries.


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