par Sam Tabahriti
Le secrétaire d'Etat britannique à la Santé, Wes Streeting, a nié mercredi manoeuvrer contre Keir Starmer, à la suite d'informations de presse sur une possible tentative de déstabilisation après la présentation du budget le 26 novembre.
Le chef du gouvernement, qui en 2024 a assuré au Parti travailliste l'une des plus grandes victoires électorales de l'Histoire britannique, est désormais à la traîne dans les sondages et s'apprête à rompre l'une de ses principales promesses électorales en augmentant l'impôt sur le revenu.
Plusieurs médias britanniques citent mercredi des alliés du Premier ministre affirmant qu'il se tient prêt à répliquer à toute remise en cause de son autorité. Wes Streeting et la ministre de l'Intérieur Shabana Mahmood sont cités comme de potentiels prétendants à son remplacement.
"Cette information est catégoriquement fausse", s'est défendu Wes Streeting sur la BBC.
Il a affirmé que les allégations relatives à une remise en question de la légitimité de Keir Starmer donnaient l'impression que ce dernier luttait pour son poste alors qu'il s'efforçait au contraire d'améliorer la situation en Grande-Bretagne.
"Je ne vais pas demander la démission du Premier ministre", a-t-il déclaré par ailleurs sur Sky News. "Je soutiens le Premier ministre. Je l'ai fait depuis qu'il a été élu à la tête du Parti travailliste."
Les sondages d'opinion indiquent que Keir Starmer est l'un des Premiers ministres britanniques les plus impopulaires. La cote de confiance du Parti travailliste (centre-gauche) décline également depuis des mois, face à la progression du parti populiste Reform UK de Nigel Farage.
(Reportage Sam Tabahriti, rédigé par Kate Holton, version française Etienne Breban, éidté par Sophie Louet)

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