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Gardes à vue dans l'affaire des sondages de l'Elysée
information fournie par Reuters 03/06/2015 à 16:17

SIX GARDES À VUE DANS L'AFFAIRE DES SONDAGES DE L'ÉLYSÉE

SIX GARDES À VUE DANS L'AFFAIRE DES SONDAGES DE L'ÉLYSÉE

PARIS (Reuters) - Six personnes parmi lesquelles l'ancien ministre UMP de l'Intérieur Claude Guéant ont été placées en garde à vue mercredi dans le cadre de l'enquête sur des sondages et des prestations de communication commandés par l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, a-t-on appris de source judiciaire.

Parmi ces six personnes figurent aussi Xavier Musca, ancien secrétaire général de la présidence et l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Emmanuelle Mignon.

Xavier Musca est actuellement directeur général délégué de Crédit agricole SA.

Jean-Baptiste de Froment, qui était conseiller éducation de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Julien Vaulpré, également ex-conseiller à l'Elysée, et le publicitaire Jean-Michel Goudard sont également en garde à vue, a-t-on ajouté.

Une information judiciaire a été ouverte pour favoritisme et détournement de fonds publics dans l'affaire dite des sondages de l'Elysée à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile de l'association Anticor.

Le plaignant estime qu'une bonne partie des sondages commandés par la société de Patrick Buisson Publifact, entre 2007 et 2009, n'avaient pas d'intérêt public lié à la fonction présidentielle. Sur la période 2010-2012, Anticor estime que certains sondages réalisés après appels d'offres ne relevaient pas non plus de la fonction présidentielle.

Sont également visés par leur plainte des contrats de prestations en communication passés entre 2007 et 2012 entre l'Elysée et les sociétés de Pierre Giacometti et de Patrick Buisson, tous deux conseillers et amis de Nicolas Sarkozy, soupçonnés d'avoir bénéficié de favoritisme.

Selon Mediapart, toutes les études effectuées entre 2010 et 2012 ont "disparu". D'où un élargissement de l'enquête à des faits de détournement et destruction d'archives publiques début octobre 2014.

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 03 juin 17:32

    Un acharnement pour faire capoter la candidature de Sarko. Qu'il y aura-t-il après ?Si on avait mis autant d'acharnement à détruire Mitterand, les socialistes ne seraient jamais repassés.


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