La finance «verte» mesure l'impact environnemental des activités des entreprises avant d'y investir. (© J. Leroy)
Comment verdir son portefeuille et faire des investissements compatibles avec la défense de l’environnement ?
Un projet d’écolabel européen, visant à orienter l’épargne vers des produits financiers favorables au climat, figure dans le plan d’action de la Commission européenne pour la finance durable et verte, publié début mars et qui a été officiellement lancé à Bruxelles le 22 mars, en présence de Jean-Claude Juncker, d’Emmanuel Macron et de Michael Bloomberg.
Un nouveau cadre financier permettrait ainsi de contribuer à une économie plus durable, en phase avec l’objectif climat de la COP21 et de l’Accord de Paris.
Mais les fonds environnementaux – appelés par commodité «verts» – constituent encore un petit marché (voir le graphique ci-dessous). Depuis 2015, deux labels – investissement socialement responsable (ISR) et transition énergétique et écologique pour le climat (TEEC) – coexistent dans l’Hexagone. Novethic, centre de recherche et filiale de la Caisse des dépôts, labellise déjà des supports ISR et des fonds verts. L’exclusion des énergies fossiles et nucléaire, ainsi que des entreprises controversées, est privilégiée.
Transition énergétiqueCes fonds thématiques investissent dans des entreprises dont l’activité (par exemple la gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets, etc.) offre un bénéfice environnemental.
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