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Fonctionnaires: Macron et Lebranchu pour des primes au mérite
information fournie par Reuters 10/11/2015 à 10:33

EMMANUEL MACRON ET MARYLISE LEBRANCHU POUR AUGMENTER LA PART DE MÉRITE DANS LA RÉMUNERATION DES FONCTIONNAIRES

EMMANUEL MACRON ET MARYLISE LEBRANCHU POUR AUGMENTER LA PART DE MÉRITE DANS LA RÉMUNERATION DES FONCTIONNAIRES

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron s'est dit favorable mardi à l'augmentation de la part du mérite dans la rémunération des fonctionnaires et sa collègue de la Fonction publique Marylise Lebranchu a approuvé elle aussi, mais sous conditions, le principe de la distribution de primes de résultats.

Le débat a refait surface à la suite d'informations selon lesquelles la ville de Suresnes (Hauts-de-Seine) a instauré un système de primes variables attribuées à ses agents municipaux en fonction des appréciations obtenues.

"On peut le faire dans la fonction publique, on peut le faire partout", a déclaré Marylise Lebranchu sur BFM TV et RMC.

"J'y suis favorable à une condition : c'est qu'il y ait des discussions avec les organisations syndicales et que, y compris pour les travaux en équipe, on puisse avoir aussi cette prime ou cette forme d'avancement", a-t-elle poursuivi.

"Il faut mettre tout sur la table, mais dans le dialogue social", a-t-elle insisté.

Le gouvernement a conclu fin septembre un projet d'accord sur la refonte des rémunérations et des carrières des fonctionnaires, sans le soutien des trois syndicats majoritaires, CGT, FO et Solidaires.

Le texte fait référence à une réforme à venir des "modalités d'appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires".

"La première discussion qu'on va avoir avec les organisations syndicales, c'est : 'comment, avec quel type de primes on reconnaît la valeur professionnelle ?' Pas seulement en termes de primes, en terme d'avancement, de carrière", selon Marylise Lebranchu.

Emmanuel Macron, qui avait soulevé la controverse en septembre en remettant en question le statut des fonctionnaires, s'est lui aussi dit favorable à une telle mesure.

"Je pense qu’il faut accroître la part de mérite, la part d'évaluation dans la rémunération de la fonction publique, c'est une façon de la moderniser", a-t-il déclaré sur Europe 1.

"Je vous donne (mon avis) comme une conviction personnelle, je ne suis pas en train de vous annoncer une réforme du gouvernement", a précisé le ministre de l'Economie.

En 2014, le gouvernement a enterré la prime de fonctions et de résultats (PFR) dans la fonction publique, liée à la performance individuelle des agents, mise en place en 2008 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

(Simon Carraud, édité par Yann Le Guernigou)

7 commentaires

  • 10 novembre 12:12

    Nous pourrions peut être rappeler que la plus grosse dette de l'état, c'est les intérêts remboursés par l'état aux banques. La diminution du nombre de fonctionnaires par la droite, puis la baisse des salaires par la gauche, n'a pas diminuer l'envolée de la dette publique . Les impôts augmentent, les taxes aussi puisque l'on a l'air de dire que ce n'est pas pareil, la dette augmente . Ou va notre argent. Retour . Au Banques. Bon je vous ennuie ?Un fonctionnaire


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