Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Face au terrorisme, faire changer la peur de côté, dit Sarkozy
information fournie par Reuters 11/08/2016 à 07:15

NICOLAS SARKOZY VEUT FAIRE CHANGER LA PEUR DE CÔTÉ

NICOLAS SARKOZY VEUT FAIRE CHANGER LA PEUR DE CÔTÉ

PARIS (Reuters) - La France doit faire changer la peur de côté dans la lutte contre le terrorisme, déclare Nicolas Sarkozy en réponse à François Hollande qui se pose en protecteur de l'Etat de droit alors qu'une partie de la droite justifie un quasi-état d'exception.

Dans ce qui est présenté jeudi par l'hebdomadaire Valeurs actuelles comme un ultime entretien avant sa déclaration de candidature à la primaire de la droite en vue de l'élection présidentielle, le patron des Républicains estime que "la France vulnérable n'est pas la France".

L'ancien chef de l'Etat, qui doit démissionner de la présidence de LR avant le 25 août s'il veut se déclarer, met l'accent sur l'identité, la sécurité, la conquête sur l'islam radical et cible l'exécutif.

"La guerre nous a été déclarée. La guerre. La France doit être impitoyable, elle doit faire changer la peur de côté. Elle ne doit pas se perdre dans des débats abscons", dit-il. "L'état de droit, par exemple, n'a rien à voir avec les tables de la Loi de Moïse, gravées sur le mont Sinaï. Qu'y a-t-il de plus évolutif que le droit ?".

Le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé après les attentats de Nice et de Rouen que les responsables politiques n'allaient pas "inventer une nouvelle loi après chaque attentat".

"Je sens la République suffoquer. En vingt mois, il y a eu 237 Français assassinés. Ils le sont parce que les barbares qui nous attaquent nous croient faibles (...) Et donc ils se déchaînent", rétorque Nicolas Sarkozy.

L'ancien chef de l'Etat appelle à une "reprise en main" et à une "réponse politique" sur le plan intérieur, qui "dépasse l’indispensable riposte pénale et les mesures de sécurité à mettre en place" avec des mesures contre le communautarisme.

"Elle doit obéir à une stratégie simple : la République ne reculera plus sur rien. Cela implique d’interdire les expressions communautaires dans les entreprises, le voile à l’université comme dans l’entreprise, et les menus de substitution dans les cantines scolaires", dit-il.

Nicolas Sarkozy réaffirme son opposition à la suppression du droit du sol mais propose une "modification assez substantielle" de celui-ci, avec une "présomption de nationalité".

"Celle-ci permettrait de ne pas attribuer la nationalité à quelqu’un qui aurait un casier judiciaire à sa majorité ou dont

on pourrait prouver que ses parents étaient en situation irrégulière au moment de la naissance", explique-t-il.

Concernant la "guerre extérieure" contre l'islamisme, le président des Républicains estime qu'il faut se réconcilier avec les Russes et "convaincre nos partenaires arabes d'envoyer des troupes au sol, car une guerre ne se gagne pas seulement à

10.000 mètres d'altitude".

(Gérard Bon, édité par Yann Le Guernigou)

23 commentaires

  • 12 août 09:51

    iL SUFFIT DE LEUR FAIRE LES GROS YEUX !


Signaler le commentaire

Fermer