Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Exilée pour avoir ôté son voile en Iran
information fournie par Le Point 25/02/2020 à 16:56

Shaparak avait toujours porté le voile depuis son adolescence. Comme toutes les Iraniennes, cette Téhéranaise de 44 ans habitant un quartier cossu du nord de la capitale s'était pliée à cette injonction en République islamique depuis la révolution de 1979. Mais comme beaucoup de femmes en Iran, elle le portait de façon relâchée, laissant dépasser d'innombrables mèches de cheveux. Au départ, le port obligatoire du foulard était loin d'être sa principale préoccupation.« À l'époque, je me disais que nous, les femmes, avions beaucoup d'autres droits bien plus importants à réclamer, comme le divorce ou l'indépendance vis-à-vis des hommes », confie-t-elle au Point, à l'occasion de la sortie de son livre La liberté n'est pas un crime* (Plon), coécrit avec la journaliste canadienne Rima Elkouri. « Nous étions optimistes quant à la possibilité de mener des réformes dans ce pays », rappelle-t-elle. « Et les militantes ne souhaitaient pas s'attaquer frontalement au régime et préféraient agir petit à petit. »« Symbole de discrimination »Mais l'espoir de réformes a fait long feu en Iran. Plébiscité en 2013 par la majorité des Iraniens, le président « modéré » Hassan Rohani, réélu en 2017, échoue à faire avancer les droits civiques. Il en est notamment empêché par la frange radicale du régime, incarnée à la tête de l'État par le Guide suprême, l'ayatollah Khamenei. Une distinction entre « réformateurs »...

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer