EUROPÉENNES: JADOT REFUSE LA PROPOSITION D'ALLIANCE DE ROYAL
PARIS (Reuters) - Yannick Jadot, tête de liste d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) en vue des élections européennes de mai 2019, oppose une fin de non-recevoir à Ségolène Royal, qui lui a proposé d'être en deuxième place d'une alliance d'union de la gauche modérée.
L'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle, qui a refusé de prendre la tête d'une liste PS, a suggéré cette semaine de prendre cette place derrière Yannick Jadot pour éviter l'émiettement que provoquerait la présentation de listes séparées EELV, Parti socialiste dirigé par Olivier Faure ou Générations.s., dont le leader est Benoît Hamon.
"La réponse ne peut pas être de faire de l'écologie une simple potion électorale pour requinquer la gauche, je ne suis pas le conseiller matrimonial du PS pour réconcilier ses courants, Olivier Faure avec Benoît Hamon, Ségolène Royal avec François Hollande", déclare Yannick Jadot dans une interview publiée jeudi soir sur le site du Parisien.
"C'est elle qui est venue devant le Parlement européen, quand elle était ministre de l'Environnement, pour défendre le diesel contre la santé; c'est elle qui a défendu l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes; c'est elle qui a renoncé sur l'écotaxe ou sur la fermeture de Fessenheim", ajoute-t-il.
"Je vois bien le coup médiatique derrière l'idée d'un duo Royal-Jadot. Mais pour faire quoi? Pour décevoir encore ?"
La tête de liste d'EELV ambitionne, à terme, de devenir "la première force politique, comme dans d'autres pays européens".
(Yves Clarisse)
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