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État islamique : qui a joué à l'apprenti sorcier ?
information fournie par Le Point 29/09/2014 à 18:14

En un temps record, l'organisation État islamique s'est imposée comme la principale menace au Moyen-Orient et dans le monde. Pourtant, peu de gens connaissaient ce groupe djihadiste il y a encore un an. Qui blâmer pour expliquer sa fulgurante montée en puissance ? George Bush : le grand artisan du délitement de l'Irak. En se débarrassant de Saddam Hussein en 2003 - l'Irak est alors membre de son "axe du Mal", bien qu'il n'ait rien à voir avec les attentats du 11 Septembre -, le président américain fait voler en éclat un pays multi-ethnique qui ne tenait que sous l'emprise sans partage du dictateur sunnite, au pouvoir depuis vingt-quatre ans. D'autant que, loin de proposer un véritable projet politique de gouvernance, George Bush joue la carte confessionnelle : il dissout le parti unique Baas et démantèle les forces de sécurité du pays, majoritairement sunnites, ouvrant la voie à un pouvoir chiite (confession majoritaire en Irak, NDLR). Pour lutter contre l'armée américaine, devenue "force d'occupation", le djihadiste jordanien Abou Mousab al-Zarqawi crée en 2004 al-Qaida en Mésopotamie, un groupe sunnite radical qui n'est autre que l'ancêtre de l'organisation État islamique. Devant la mainmise chiite, les djihadistes étrangers de l'EI sont rejoints par d'anciens généraux baasistes et insurgés sunnites en soif de revanche. L'Iran : le pompier pyromane de la "crise État islamique". D'un côté, la République islamique...

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