Lors du conseil des ministres mercredi matin, voilà le message que délivrera François Hollande aux membres du gouvernement : "Il faut rester solidaires et unis. Il ne faut pas se gaspiller en partant dans des coins individuellement."
À 45 jours du premier tour de la présidentielle, c'est le même message que le président fait passer quotidiennement à ses proches, ce fameux cercle de hollandais qui traverse une violente période de doutes depuis qu'il a renoncé à briguer un second mandat. Et encore plus depuis que les électeurs de la primaire de la gauche ont désigné Benoît Hamon comme candidat du PS. Un frondeur qui leur a gâché la vie pendant deux ans et demi?
La raison, l'abandon ou la transgression
Dès lors, plusieurs choix s'offrent à eux. Celui de la raison : Soutenir Hamon malgré tout, jouer la carte du parti et de leur histoire, de la légitimité par les urnes. Celui de l'abandon : Se taire et se terrer en attendant le verdict des urnes. Celui de la transgression : partir chez Emmanuel Macron (ou simplement le soutenir). Ce serait clairement la tentation du premier des hollandais, Stéphane Le Foll, qui a reçu, comme toutes les semaines, les amis du chef de l'État au ministère de l'Agriculture.
C'est aussi celui du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui n'était pas là lundi soir car il est en déplacement au Liban. La seule question que se poserait le président de la...
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