ENCADRE-Panama Papers-Australie-Plus de 800 personnes épinglées
SYDNEY/WELLINGTON, 4 avril (Reuters) - Le fisc australien a annoncé lundi enquêter sur plus de 800 riches particuliers de la firme panaméenne Mossak Fonseca après l'affaire des avoirs cachés dans des paradis fiscaux révélée par une centaine de médias du monde entier. Baptisée "Panama Papers", cette enquête, menée pendant un an par 378 journalistes dans 77 pays, a porté sur 11,5 millions de documents provenant de la firme panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage de sociétés offshore. "Nous avons identifié pour l'instant plus de 800 contribuables particuliers et nous avons désormais relié plus de 120 d'entre eux à un fournisseur associé de services à l'étranger basé à Hong Kong", a annoncé la direction des impôts australienne (ATO) dans un courriel adressé à Reuters. Elle ne précise par le nom de la société de Hong Kong. Un des responsables de l'ATO, Michael Cranston, a déclaré que la vérification des documents se faisait via un travail commun entre ses services, la police fédérale australienne, la commission pénale australienne et l'autorité de lutte contre le blanchiment d'argent, Austrac. Il a précisé que certains cas étaient susceptibles d'être transférés au service de répression des infractions financières graves. "Le message est clair : le contribuable ne peut compter sur ces arrangements secrets et nous agirons à partir de toute information qui nous sera fournie", a-t-il ajouté. Scott Morrison, le "Trésorier" du gouvernement australien, a mis en avant sur une station de radio la fermeté du gouvernement "quand il s'agit d'évasion fiscale et tout particulièrement d'évasion fiscale multinationale". Parmi les 800 personnes concernées, figurent des contribuables qui avaient déjà fait l'objet d'une enquête et d'autres qui s'étaient spontanément présentés aux services fiscaux dans le cadre du projet "Do it" (Disclore Offshore Income Today). Cette procédure, qui a pris fin en 2014, a permis à ceux qui ont souhaité en bénéficier d'éviter de lourdes pénalités et des accusations au pénal. En Nouvelle-Zélande, le fisc a fait savoir qu'il travaillait aussi sur le dossier panaméen. John Nash, un responsable de ce service, a appelé toute personne domiciliée fiscalement en Nouvelle-Zélande susceptible d'avoir été impliquée dans des arrangements d'évasion fiscale de se présenter volontairement pour éviter d'avoir à répondre ultérieurement de faits sanctionnés par des peines plus sévères. (Jane Wardell; Danielle Rouquié pour le service français)

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cette affaire résonne comme un coût de tonnerre mais vous verrez, il n'y aura que peu de retombées .tout en respectant la présomption d'innocence je me souviens des soutiens de notre Premier vis à vis de Michel PLATINI Concernant ce dernier il est probable que l'argent litigieux touché n'a certainement pas été versé sur un livret A