Elections législatives et municipales contestées au Burundi
L'OPPOSITION CONTESTE LES ÉLECTIONS AU BURUNDI
BUJUMBURA (Reuters) - Des élections législatives et municipales se tiennent lundi au Burundi, un scrutin boycotté par l'opposition après plusieurs semaines de violences déclenchées par la décision du président Pierre Nkurunziza fin avril de briguer un troisième mandat à la tête du pays.
Avant l'ouverture des bureaux de vote, des coups de feu ont été entendus dans la capitale, Bujumbura, épicentre des manifestations organisées par l'opposition contre le président Nkurunziza et son gouvernement. De nombreux bureaux de vote ont ouvert en retard.
L'Union africaine a retiré ses observateurs dimanche, estimant que le scrutin ne pouvait se tenir dans des conditions de liberté et d'équité satisfaisantes.
Malgré la réprobation de l'opinion internationale, le gouvernement burundais a maintenu ce scrutin législatif. L'élection présidentielle, prévue dans un premier temps le 26 juin, a été reportée au 15 juillet.
Plus de 125.000 personnes ont fui le pays, ce qui représente un peu plus de 1% de la population burundaise estimée à 10 millions de personnes. La population craint les conflits ethniques et a en tête le génocide de 1994 au Rwanda voisin.
(Clement Manirabarusha; Danielle Rouquié pour le service français)

Reuters content is the intellectual property of Thomson Reuters or its third party content providers. Any copying, republication or redistribution of Reuters content, including by framing or similar means, is expressly prohibited without the prior written consent of Thomson Reuters. Thomson Reuters shall not be liable for any errors or delays in content, or for any actions taken in reliance thereon. "Reuters" and the Reuters Logo are trademarks of Thomson Reuters and its affiliated companies.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires.