C'est le secret le mieux gardé des mamans de Gangnam. Non, pas la recette du bibimbap ou du meilleur kimchi à présenter à sa belle-mère, le jour du nouvel an lunaire. Mais l'adresse du "hagwon" où elles envoient étudier leurs bout'chous après l'école, jusque tard dans la nuit. C'est ainsi que l'on appelle les "académies privées" qui pullulent dans ce quartier bourgeois du sud de Séoul, popularisé par le tube planétaire du chanteur Psy. En particulier du côté des rues de Daechidong, surnommé la "Mecque de l'éducation privée", où des cours reçoivent clandestinement des enfants de 7 ans, au-delà de 10 heures du soir, le couvre-feu imposé par les autorités pour tenter d'endiguer la frénésie éducative des parents de la quinzième puissance mondiale. "Lorsqu'un enfant rejoint l'Université nationale de Séoul, la meilleure du pays, sa mère devient une reine du quartier. Toutes les mamans l'espionnent pour tenter de percer son secret", constate, amusé, Kim Tae Hyung, fondateur de ymath, académie de mathématique. Un business rentable, mais ultra compétitif. Dix-huit milliards de dollars Au pays le plus confucéen du monde, l'éducation est une religion. Et les études, le gage de la réussite sociale. Chez Samsung ou dans l'administration, un diplôme ou un titre de docteur ouvre plus de portes que des années d'expérience sur le terrain. Et les parents sont prêts à tout pour permettre à leur progéniture de décrocher les...
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