« Eastsiders », « The L World », « Dickinson » : une semaine de séries
Le Monde•03/12/2019 à 05:23
Chaque mardi, « La Matinale » propose une sélection de séries à voir ou revoir sur petit écran.
LA LISTE DE LA MATINALE
Cette semaine, deux séries reviennent après une plus ou moins longue absence : la saison 4 d'Eastsiders permettra surtout à ceux qui ne la connaissent pas de rattraper leur retard, les lesbiennes chics et glamour de The L World se réunissent, dix ans après la dernière saison, pour un nouveau tour de piste. Les plus jeunes apprécieront, de leur côté, la vie d'Emily Dickinson « revampée » par Apple TV+.
« Eastsiders » : nouvelle saison pour une série à (re)découvrir
La série Eastsiders, lancée grâce à un financement participatif en ligne sur Kickstarter, s'est d'abord fait connaître par la diffusion de ses deux premiers épisodes sur YouTube, en 2012. L'année suivante, la chaîne nord-américaine Logo en rachetait les droits et diffusait le reste des neuf épisodes de la première saison. La deuxième saison (2015) a été produite par le site de visionnage payant à la demande Vimeo, qui en a gardé les droits exclusifs jusqu'en octobre 2015, date à laquelle d'autres plates-formes l'ont proposée - dont Netflix qui accueille désormais, sans les avoir produites, l'intégralité des saisons de la série créée par Kit Williamson.
La quatrième (et dernière), qui vient d'être rendue disponible dimanche 1er décembre (presque deux ans après la troisième), a aussi été financée grâce à un appel de fonds sur Internet. Comme dans Looking (2014-2016), la série de HBO diffusée par OCS (et toujours disponible), les personnages principaux d'Eastsiders sont des garçons californiens qui évoluent dans la galaxie LGBTQI d'aujourd'hui. Et ils parlent beaucoup, notamment après le sexe - et pas toujours pour dire des choses bouleversantes. On le redit : Eastsiders n'a jamais été aussi efficace qu'en ses premiers épisodes, de 10 à douze minutes seulement, au lieu de 29 à 53 minutes cette saison... Couples ouverts, jalousie, mariage, désir d'enfant, drag queens : beaucoup se retrouveront sûrement dans ce portrait de groupe microcosmique mais attachant et bien de son temps. Renaud Machart
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