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Des parties civiles abandonnent certaines poursuites contre DSK
information fournie par Reuters 16/02/2015 à 20:21

DES PARTIES CIVILES RENONCENT À CERTAINES POURSUITES CONTRE DSK

DES PARTIES CIVILES RENONCENT À CERTAINES POURSUITES CONTRE DSK

LILLE (Reuters) - Les avocats des prostituées qui ont participé à des parties fines organisées pour Dominique Strauss-Kahn ont renoncé lundi à réclamer des dommages et intérêts au procès du "Carlton", faute de pouvoir prouver l'infraction de proxénétisme aggravé.

"Des associations et les prostituées ont renoncé à formuler des demandes de dommages et intérêts contre Dominique Strauss-Kahn, estimant que tous les éléments pour caractériser l'infraction de proxénétisme aggravé n'étaient pas réunis", a déclaré à Reuters Gérald Laporte, avocat de quatre prostituées.

"Dominique Strauss-Kahn n'a rien lâché, contre toute évidence il a assuré qu'il ne savait rien", a-t-il ajouté, précisant que ses clientes n'avaient pas retiré leur constitution de partie civile contre, notamment, l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI).

Emmanuel Daoud, l'avocat de l'association "Le Nid" qui vient en aide aux prostituées, a en revanche maintenu sa position.

"Peut-être que le tribunal rendra un jugement de relaxe mais le mouvement Le Nid n'est pas dupe", a-t-il dit à Reuters. "Dès lors que nous sommes convaincus qu'il savait qu'il y avait des femmes prostituées parmi les 'copines libertines', la cohérence nous conduit à maintenir notre constitution de partie civile."

"Le Nid" réclame 40.000 euros de préjudice moral à l'ensemble des prévenus du procès en correctionnelle de Lille.

L'audition de "DSK" s'est achevée jeudi dernier sans que la ligne de défense de l'ancien directeur du FMI, qui dément tout proxénétisme, soit véritablement mise à mal.

Soupçonné d'avoir été "l'instigateur" de rencontres avec des prostituées organisées entre 2008 et 2011 par ses amis à Lille, Paris, Bruxelles et Washington, il a nié avoir été à l'origine des parties fines auxquelles il a participé et affirmé n'avoir jamais connu la qualité des participantes.

Fabrice Paszkowski et David Roquet, organisateurs des parties fines, ont eux aussi affirmé que Dominique Strauss-Kahn ignorait la présence de prostituées.

"DSK" encourt jusqu'à 10 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende pour proxénétisme aggravé. Le ministère public avait requis un non-lieu à son endroit.

Quatorze personnes sont poursuivies dans ce dossier, qui a démarré autour de suspicions de proxénétisme dans plusieurs établissements lillois, dont l'hôtel Carlton.

(Pierre Savary, avec Chine Labbé et Gérard Bon à Paris, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 16 février 19:37

    Encore un bel exemple de la justice française. Pourquoi ne pas avoir accepté le huit clos ?? Grand déballage pour aboutir à quoi ?? Une photo dans Paris Match ?? Combien de juges monopolisés par cette affaire plûtot que de s'occuper des coulibaly et autre kouachi!!!!


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