Que va changer la fusion des régions françaises ? Les observateurs s'accordent à penser que ces mariages, souvent forcés, vont entraîner au moins dans un premier temps une hausse de leurs... dépenses. Ce n'est qu'ensuite, dans quelques années, que la réduction de 22 à 13 régions engendrera des économies, ce qui est tout de même l'un des objectifs principaux de la réforme.
Voyons le cas des métropoles et des agglomérations, qui ont commencé à rassembler des villes il y a déjà pas mal d'années. Leur formation donne un aperçu édifiant de dérapages financiers. Souvent, il a fallu fondre les statuts des agents des différentes municipalités, ce qui s'est toujours traduit par un alignement sur le statut le plus favorable - donc le plus coûteux. On voit mal comment les régions éviteraient cette pratique - et tant pis pour les finances de la collectivité. On n'échappera pas, non plus, à l'ajout de couches hiérarchiques, comme la création d'un président délégué pour défendre les sacro-saints intérêts des régions actuelles dans la nouvelle entité - les socialistes briguant la future région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ont déjà annoncé la nomination d'un président pour chaque sous-région. Il faut bien protéger les particularités de Sète dans cette vaste région qui courra de Toulouse à Rodez, que diable !
Déjà, on peut voir qui sont les bons et les mauvais élèves. L'agence Décomptes publics, spécialisée...
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