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Dépenses de conseil des ministères : "Dans ce quinquennat, elles n'ont pas augmenté", affirme Amélie de Montchalin
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/01/2022 à 13:48

( AFP / LUDOVIC MARIN )

( AFP / LUDOVIC MARIN )

Sur la période 2018-2020, les dépenses de conseil de l'ensemble des ministères se sont élevées à une moyenne annuelle de 140 millions d'euros.

La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, était sur le plateau d' Europe 1 ce mercredi 19 janvier. "Dans ce quinquennat, les dépenses de conseil n'ont pas augmenté", a-t-elle déclaré.

"Dans mon ministère, je les ai même divisées par deux", a poursuivi la ministre, qui sera auditionnée mercredi après-midi par la commission d'enquête du Sénat sur l'influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques.

Elle a également affirmé que les dépenses des ministères auprès de cabinets de conseil baisseront de 15% en 2022.

Concrètement, les dépenses annuelles de la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP), que pilote le ministère, sont "de l'ordre de 20 millions par an", indique à l'AFP le cabinet d'Amélie de Montchalin.

La DGME, ancêtre de la DITP, dépensait chaque année "le double" pendant la présidence Sarkozy, assure-t-on de même source.

Sur la période 2018-2020, les dépenses de conseil de l'ensemble des ministères se sont élevées à une moyenne annuelle de 140 millions d'euros, détaille encore le ministère.

"Je ne verserai jamais dans le populisme qui consisterait à dire 'jamais, au grand jamais', l'État n'aurait besoin d'aller chercher une vision externe, d'aller chercher une compétence ponctuelle qu'il n'a pas", a déclaré Amélie de Montchalin sur Europe 1 .

Mais "quand on a les compétences dans l'État, on n'a pas de recours au conseil externe", a-t-elle insisté.

"La réforme de la haute fonction publique va nous permettre de recruter des experts, de créer des cabinets de conseil internes et de faire en interne ce qui était parfois délégué à d'autres", selon Amélie de Montchalin.

28 contrats signés entre avec sept cabinets de conseil, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire

Le sujet du recours par l'État à des cabinets de conseil a gagné en visibilité depuis le début de l'épidémie de Covid-19.

Selon des chiffres avancés par la députée Véronique Louwagie (LR) en février 2021, le ministère de la Santé a signé 28 contrats entre mars 2020 et janvier 2021 pour un total de 11,353 millions d'euros avec sept cabinets de conseil, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire.

Auditionnés mardi au Sénat, des représentants de McKinsey, un cabinet américain qui avait passé des contrats avec le ministère de la Santé pour quatre millions d'euros, se sont défendus de tout rôle décisionnel, notamment dans la définition de la politique vaccinale française.

"Nous n’avons pas eu de rôle dans la définition de la stratégie vaccinale", a assuré Thomas London, le responsable du pôle Santé publique du bureau français de McKinsey.

"Les choix tels que 'qui vacciner, dans quel ordre', ceux sur le pass vaccinal, les actions de communication : tous ces éléments-là étaient exclus de notre périmètre d'intervention", a-t-il encore affirmé.

Amélie de Montchalin a martelé de son côté ce mercredi qu'"en toutes circonstances, c'est toujours le gouvernement qui décide et l'administration qui applique."

3 commentaires

  • 19 janvier 17:19

    Il est vrai ce mensonge?


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