Cyclisme : Poulidor, pas qu'un éternel second
Le Monde•13/11/2019 à 11:14
Le champion cycliste, mort mercredi à 83 ans, avait un palmarès fourni : un grand tour (la Vuelta), des épreuves d'une semaine (Paris-Nice, Critérium du Dauphiné), des « classiques » d'un jour (Milan-San Remo, Flèche Wallonne).
Raymond Poulidor, mort à l'âge de 83 ans mercredi 13 novembre a toujours été présenté comme l'« éternel second ». Une référence à ses deuxièmes places, voire à ses troisièmes places répétées (trois fois deuxième, en 1964, 1965, 1974, cinq fois troisième, en 1962, 1966, 1969, 1972, 1976) sur un Tour de France qui écrase tout dans l'univers et l'imaginaire du cyclisme.
Pour autant, son palmarès est riche de grandes victoires, durant une carrière (de 1960 à 1977), qui l'a amené à notamment trouver sur sa route deux « monstres » du cyclisme, le Français Jacques Anquetil tout d'abord, puis le Belge Eddy Merckx.
Un « grand Tour »
En 1964, Raymond Poulidor s'est imposé sur la Vuelta, le Tour d'Espagne. Ce sera sa seule victoire finale sur un « Grand Tour ». Cette année-là Jacques Anquetil a fait l'impasse sur cette épreuve qu'il avait remportée un an plus tôt. Et Poulidor s'est imposé à deux jours de l'arrivée, à l'issue d'un contre-la-montre.
Des épreuves d'une semaine
Au début des années 1970, Raymond Poulidor s'est adjugé à deux reprises (en 1972 et 1973) Paris-Nice, la « Course au soleil » du début de saison. On est alors en plein dans les « années Merckx ».
Et c'est d'ailleurs devant le Belge que le Français remporte sa première victoire en 1972, en le dominant dans un contre-la-montre en côte, sur le col d'Eze, à Nice. L'Espagnol Luis Ocana, autre grande figure de ces années-là, finit troisième.
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