Corrèze : Bernadette Chirac "meurtrie", "choquée" et "outrée"

information fournie par Le Point •06/03/2015 à 07:16

Bernadette Chirac en a gros sur le coeur. L'ancienne première dame, qui participait mercredi à sa dernière séance en tant que titulaire au conseil général de Corrèze, s'est dite à l'issue de la réunion "meurtrie", "choquée" et "outrée", devant la caméra du quotidien La Montagne . Motif : le nom de "Chirac" n'a "pas été prononcé", ni pour évoquer son mari Jacques, ni... pour l'évoquer, elle-même."J'ai fait des quantités de choses" "Que serait la Corrèze, si mon mari ne s'était pas présenté à Ussel ? Que serait la nationale 89 ?" a lancé Bernadette Chirac. "Qui a eu accès aux musées du Louvre, au centre Pompidou, au musée du quai Branly ?" La Corrèze - du moins, son conseil général - serait-elle ingrate ? "Je suis choquée que l'on n'ait pas parlé de ce que j'ai réalisé en Corrèze, le centre de secours ou la maison de retraite. J'ai fait des quantités de choses dans le département, et notamment beaucoup d'interventions individuelles", a ajouté celle qui est élue au conseil général depuis 1971. Si la conseillère sortante est bien candidate aux prochaines élections départementales, c'est en tant que remplaçante, à Brive-la-Gaillarde. Une décision prise "pour que le nom de Chirac ne disparaisse pas en Corrèze".

Source Le Point.fr