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Coronavirus: 2,2 millions de salariés français en chômage partiel, selon Pénicaud
information fournie par Reuters 29/03/2020 à 14:47

CORONAVIRUS: 2,2 MILLIONS DE SALARIÉS FRANÇAIS EN CHÔMAGE PARTIEL, SELON PÉNICAUD

CORONAVIRUS: 2,2 MILLIONS DE SALARIÉS FRANÇAIS EN CHÔMAGE PARTIEL, SELON PÉNICAUD

PARIS (Reuters) - Environ 220.000 entreprises françaises avaient demandé vendredi à bénéficier du chômage partiel en raison de l'épidémie de coronavirus et 2,2 millions de salariés sont concernés, a déclaré dimanche la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

"A la date de vendredi soir, nous avions 220.000 entreprises qui avaient demandé le chômage partiel pour tout ou partie de leurs salariés, 65.000 de plus que la veille", a dit Muriel Pénicaud lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. "Cela concerne 2,2 millions de salariés, 600.000 de plus que la veille."

"Je rappelle que le but du chômage partiel, (...) c'est d'éviter les licenciements", a-t-elle ajouté.

Les principaux domaines concernés sont l'industrie, l'hébergement, la restauration, la construction, le commerce non-alimentaire et les garages, a précisé la ministre du Travail.

Le dispositif de "chômage partiel" mis en place par l'Etat prévoit une indemnisation des salariés correspondant à 70% de leur rémunération brute horaire et une allocation pour les entreprises - 7,74 euros par heure chômée pour celles employant jusqu’à 250 salariés et de 7,23 euros pour celles comptant 251 salariés et plus.

"Pour l'instant, toutes les demandes sont réputées acquises et on fera les contrôles a posteriori", a poursuivi Muriel Pénicaud en réponse à une question sur d'éventuels abus de la part des entreprises.

"Il y a toujours des gens qui profitent d'une situation mais c'est une minorité", a assuré la ministre du Travail.

(Jean-Stéphane Brosse)

6 commentaires

  • 30 mars 01:17

    C'est même pire que la situation "avant crise" car on avait la réponse de la DIRRECTE en quelques semaines. Là, les patrons vont devoir licencier de peur d'avoir, dans trois mois, un refus portant sur les trois mois de chômage partiel. Bravo, la cohérence avec les propos du Président !


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