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Congrès PS : la campagne fantôme de Cambadélis
information fournie par Le Point 04/06/2015 à 12:19

Poitiers, un congrès, un sacre : celui de Jean-Christophe Cambadélis, l'homme qui rêvait depuis si longtemps de prendre les commandes du PS après quelques occasions ratées... "Camba", ce diminutif en usage dans les rangs socialistes, s'est imposé avec plus 70 % des suffrages au cours d'une "non-campagne" électorale dans les arcanes du PS.

1. L'esquive

Comment ne pas donner trop d'importance à ses adversaires ? Simple : les éviter, "imposer un faux rythme", dirait-on dans les courses cyclistes si chères à Cambadélis, amateur de la petite reine. Le premier secrétaire a, en effet, mené une campagne d'appareil quand ses adversaires s'attendaient à des joutes frontales. "Je ne l'ai pas croisé une seule fois durant deux mois", s'étonnait Christian Paul à quelques heures de la seule confrontation, connue la veille du scrutin devant la Fédération de Paris, salle de la Mutualité. Et pour cause : Cambadélis, député de la capitale, jouait à domicile... Prise de risque minimale.

"On ne gagne pas une seule voix dans un débat, théorisait le premier secrétaire devant ses troupes. Donc pas de débat avec les autres motions," tranchait-il. En revanche, il assignait à chacun de ses collaborateurs de faire signer les sections du PS à tour de bras. Une campagne de signatures plutôt que d'estrades et de chaînes info pour éviter une surmobilisation des frondeurs. À l'arrivée, la motion A de Cambadélis...

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