Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Chômage, retraites : les syndicats mitigés après les annonces d'Emmanuel Macron
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/07/2021 à 11:41

Emmanuel Macron a temporisé sur la réforme des retraites, repoussée à après la crise sanitaire. Par contre, la réforme de l'assurance-chômage sera bel et bien appliquée dès l'automne.

Emmanuel Macron à Paris, le 12 juillet 2021. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron à Paris, le 12 juillet 2021. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Les réactions syndicales sont partagées, mardi 13 juillet, après les annonces d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites et celle de l'assurance-chômage.

La réforme des retraites sera engagée "dès que les conditions sanitaires seront réunies", a déclaré lundi le président, demandant au gouvernement de "travailler avec les partenaires sociaux sur ce sujet à la rentrée". Quant à celle de l'assurance-chômage, dont certaines dispositions ont été suspendues par le Conseil d'État, elle sera "pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre" .

"Le président a confirmé son intention d'imposer la réforme de l'assurance chômage et de ne pas abandonner le projet de réforme des retraites", a réagi Force ouvrière dans un communiqué, estimant que ce n'est "ni justifié, ni le moment".

"FO conteste le bien-fondé de la réforme de l'assurance chômage" dont elle dénonce "l'injustice à l'égard des travailleurs les plus précaires", comme "le bien-fondé de la mise en cause du système de retraite et l'inéluctabilité du recul de l'âge de la retraite", et "réaffirme que la priorité est de résoudre les difficultés rencontrées en matière d'emploi".

La position du président de la République sur les retraites est "la position qu'on avait adoptée", a de son côté relevé le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, lundi sur LCI . "Autant il faudra réformer le système de retraites, il faudra allonger la durée du travail, -il faudra le faire intelligemment-, autant on ne peut pas le faire dans un climat terriblement anxiogène comme aujourd’hui. Et le président a mis deux conditions, la fin de l'épidémie et le succès de la relance, je crois qu'on est assez d'accord avec ça et en creux, je pense que ça veut dire que ça va être difficile de le faire sur 2021 et que c'est un débat de 2022".

"Décision de sagesse"

"La réforme (des retraites) est clairement renvoyée à après la présidentielle. C'est une décision de sagesse" , a estimé mardi sur France 2 Laurent Berger, secrétaire général de la confédération. "C'était très clair, on l'avait dit, il n'y a aucune voie de passage à l'automne pour une réforme sur les retraites. D'abord il faudrait qu'on discute (...) Cela marque le début de la campagne présidentielle sans doute".

En revanche, l'annonce de l'entrée en vigueur de la réforme de l'assurance chômage au 1er octobre n'est pas "loyale", a jugé Laurent Berger. "On a vu le président de la République récemment, on a vu aussi la ministre du Travail. Aucun n'a dit que ce serait appliqué à cette date", a-t-il déclaré.

"Il est toujours bon dans une allocution de taper sur les chômeurs en faisant croire qu'ils touchent plus en étant au chômage qu'en emploi. Donc il y a un petit brin de populisme dans ce qui a été dit hier".

"Le Conseil d'État doit encore se prononcer au fond sur cette réforme pour voir si elle est conforme. Et nous le redisons, cette réforme est injuste".

3 commentaires

  • 13 juillet 12:05

    Non c'est bien de commencer à réformer ce mammouth qui n'engraissent que ceux qui ne font rien.


Signaler le commentaire

Fermer