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Chili: «On ne va pas s'arrêter, on veut une Assemblée constituante»
information fournie par Le Point 13/11/2019 à 12:27

Les trois questions ont été écrites sur un grand tableau blanc pour que tout le monde puisse y réfléchir avant de donner son avis : « 1. Quelle est l'origine du conflit actuel ? 2. Une Assemblée constituante est-elle nécessaire pour transformer le Chili ? 3. Quel type d'actions les citoyens et la société civile peuvent-ils mener pour atteindre ces objectifs ? » C'est Eileen, brune aux pointes des cheveux roses, ordinateur portable calé sur sa jambe repliée, qui mène les débats dans ce local en bordure du parc Bustamante, à deux pas de la plaza Italia où se concentrent les manifestations quotidiennes.« Ça a été un choc de sortir du mode pilote automatique, avance Andres, un jeune barbu. Pour être honnête, je viens d'une famille relativement aisée et c'est difficile d'être en empathie avec ce qu'on ne vit pas. Je ne suis pas pour que l'État soit la solution à tout, mais au moins que ce soit un outil d'aide qui fonctionne. » Open House Santiago, association de valorisation de la ville, a organisé ce « cabildo abierto », sorte de conseil citoyen présent dans la tradition politique latino-américaine. Mais ils fleurissent par milliers dans tout le pays depuis le 18 octobre, début des troubles au Chili. Et la grande question, aussi surprenant que cela puisse paraître alors que les revendications, dans les manifestations, vont du véganisme à l'avortement libre, en passant par de meilleures retraites, est la Constitution. La deuxième...

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