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«Certaines salles de sport se communautarisent progressivement»
information fournie par Le Point 06/05/2019 à 09:23

Ancien directeur de l'état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT), Olivier de Mazières est aujourd'hui préfet de police des Bouches-du-Rhône. Intégrisme religieux, radicalisation et repli communautaire n'ont aucun secret pour ce haut fonctionnaire qui donne lui-même des formations sur les valeurs républicaines. L'un des enjeux du moment pour lui : anticiper la reconfiguration de la menace terroriste, notamment dans les milieux associatifs et sportifs? En effet, ces îlots de libertés peuvent faire l'objet d'un entrisme religieux ou communautaire, parfois même radical. À Marseille, il a, par exemple, fait fermer une salle de sport dans le 3e arrondissement. Il explique au Point les enjeux de la surveillance de la radicalité.Le Point : À quel moment s'est-on rendu compte que le sport pouvait être vecteur de radicalisation violente ?Olivier de Mazières : Nous avons constaté que de nombreux individus repérés comme radicalisés pratiquaient aussi des sports de combat. Il faut aussi observer le profil sportif des auteurs d'attentats depuis mars 2012. Tous pratiquaient des sports comme la boxe, le MMA, le free fight ou le judo à un niveau intense, voire parfois de compétition. C'est là qu'on a compris qu'il y avait un sujet de sécurité. On a attiré mon attention dès 2015, alors que je prenais mes fonctions à l'état-major opérationnel de prévention du terrorisme. J'ai travaillé sur ces sujets avec l'Uclat après l'attentat de...

2 commentaires

  • 06 mai 09:38

    Il est préférable de les laisser se rassembler qq part...ils sont plus facile à surveiller...;-)))


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