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Calabria, de bambino à capitano
information fournie par So Foot09/05/2023 à 20:26

Calabria, de bambino à capitano

Calabria, de bambino à capitano

Pur produit de la formation milanaise et désormais capitaine, Davide Calabria fait perdurer la tradition des bandiere , au même titre que Cesare Maldini, Franco Baresi et Paolo Maldini. Mais surtout, le défenseur rossonero est le dernier survivant de l'ancien Milan soporifique pré-Pioli.

Dimanche 25 février 2018, Rome. Alors qu’on entre dans le dernier quart d’heure de ce Roma-Milan, les hommes de Gennaro Gattuso mènent au score, mais sont bousculés par des Giallorossi bien décidés à égaliser. C’est le moment que choisit Davide Calabria pour s’ériger en héros. Après avoir percé la défense adverse d’un raid solitaire, il parvient à jouer le une-deux avec Kalinić, puis doubler la mise d’un somptueux lob sur Alisson. Comme un symbole, le bambino de Milanello se rend tête baissée vers le parcage visiteur pour fêter ce but de la délivrance avec les tifosi , le premier de sa jeune carrière. « Honnêtement, je n’ai pas les mots pour expliquer ce que je ressens, c’est que du bonheur de marquer mon premier but avec Milan dans un match comme ça , lâchera humblement le latéral droit rossonero à la fin de la rencontre. Merci à mes coéquipiers et surtout au coach pour sa confiance. »

Sandwich et Super Pippo

À l’image de son collègue Sandro Tonali, Calabria fait partie de ces gamins biberonnés aux exploits de la bande de Super Pippo, Maldini, Kakà & co. Ils ont même grandi à moins de 20 kilomètres l’un de l’autre. Le latéral droit, lui, a fait toutes ses classes à Milan. Arrivé au club à l’âge de 6 ans, le gamin d’Adro, banlieue de Brescia située à 71 kilomètres du chef-lieu de Lombardie, n’a pas hésité une seule seconde à rejoindre Milanello. « Dans ma famille, excepté mon père, tout le monde supporte le Milan , expliquait-il dans un entretien accordé à Cronache di Spogliatoio . Il y a eu plusieurs clubs qui se sont intéressés à moi, notamment l’Atalanta et Brescia. Cela aurait été plus pratique pour mes parents, car j’habitais vraiment entre les deux villes. C’était un peu plus compliqué d’aller à Milan, mais mon amour et celui de mes proches nous a convaincus dans ce choix. »

Par Tristan Pubert pour SOFOOT.com

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