Les éditorialistes voient avec soulagement la fin de cette année terrible, marquée par la violence terroriste, une crise migratoire sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, la persistance du chômage, les scores inédits du Front national... Comment rester optimiste en cette fin d'année 2015 ? Pas si facile.
Pour Philippe Marcacci, de L'Est Républicain , seule solution pour passer le cap de ce 31 décembre le sourire aux lèvres, la méthode Coué. Pour ces « adeptes, soyez-en sûrs, 2016 nous tend les bras. La preuve ? Les jonquilles sortent de terre et les magnolias fleurissent. L'hiver, dont on a tout juste perçu les premiers frimas, tire déjà à sa fin. Et le meilleur reste à venir. Les impôts vont baisser. Plus pour les entreprises (9 milliards d'euros) que pour les ménages d'ailleurs (2 milliards). Le prix des carburants subira toujours un coup de pompe. Il n'y aura plus de sacs plastiques. La France va gagner l'Euro de football qu'elle organise. Même les papys reverdissent. Téléphone s'est reformé, Polnareff et Renaud sortent de leur mutisme. Ce n'est pas toujours avec bonheur. Mais tant pis... Le temps d'un souffle d'illusion, laissons-nous bercer par la douce musique de la béatitude ».
« Ceux qui font le bien »
Le ton est moins ironique dans La Croix qui assume son optimisme. Le quotidien catholique a préféré cette fois ne pas « porter la plume dans la plaie », mais...
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