Ayrault démuni face à la colère des maires
Le Point•20/11/2013 à 12:55
S'il n'y a pas eu de bronca, l'accueil réservé à Jean-Marc Ayrault fut glacial ce mardi au Parc des expositions de la porte de Versailles qui attend plus de 11 000 participants sur trois jours pour la treizième édition du congrès de l'AMF (Association des maires de France). Au sein d'un auditoire composé en majorité de quinquas masculins, les applaudissements furent rares et peu nourris et quelques sifflets et huées se sont fait entendre lors du discours du Premier ministre.
Peut-être par peur d'être mal accueillis, le président François Hollande et le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon ne se sont pas donné la peine de faire le déplacement. Avant l'arrivée du Premier ministre, l'expression "rythmes scolaires" évoquée par André Laignel, vice-président socialiste de l'AMF, avait déjà fait naître des sifflets nourris dans l'assistance. Laissés-pour-compte du gouvernementDes signes d'hostilité qui traduisent le mécontentement généralisé des premiers magistrats des 36 769 communes de France à l'égard du gouvernement. En cause, notamment, la réforme de la décentralisation qui a donné la priorité à l'émergence des métropoles et fait naître chez les élus des communes le sentiment d'être les laissés-pour-compte du gouvernement. Les maires sont ainsi très remontés contre le transfert automatique aux intercommunalités de l'élaboration des plans locaux d'urbanisme.
Mais c'est surtout la réforme des rythmes...

Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer