Être hébergé chez l'habitant pour un prix souvent inférieur à celui d'une chambre d'hôtel : beaucoup de touristes cèdent au charme de la formule. Son principe est simple. Il s'agit de mettre en relation des locataires avec les loueurs. C'est le modèle, notamment, de Airbnb, cette plateforme californienne née en 2008 et dont le succès ne cesse de croître. Selon Brian Chesky, son fondateur, Paris est devenue la "capitale mondiale de la location entre particuliers" ! Avec quelque 40 000 logements proposés dans la région parisienne, Airbnb devrait stimuler le tourisme estival de la capitale et... faire un peu plus chuter le moral des hôteliers qui voient débarquer sur leurs terres ce nouvel ovni de l'économie collaborative dont profitent avec bonheur les particuliers à la recherche d'un complément de revenu. Certes, le législateur est venu mettre un peu d'ordre dans ces pratiques en conditionnant la location au respect de formalités administratives qui varient selon le lieu et la durée de la location. Par ailleurs, le locataire qui veut sous-louer son appartement doit solliciter l'accord de son bailleur. Et, sur le plan fiscal, la loi de finances 2015 soumet les hôtes à une taxe de séjour collectée par le site. Mais, une fois que les loueurs ont trouvé leurs locataires, rien ne les empêche de nouer leurs transactions en dehors de la plateforme, ce qui inquiète les professionnels du tourisme. Faute de pouvoir mettre un gendarme derrière...
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