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Antisémitisme retenu contre les adolescents de Sarre-Union
information fournie par Reuters 18/02/2015 à 17:56

ANTISÉMITISME RETENU CONTRE LES ADOLESCENTS DE SARRE-UNION

ANTISÉMITISME RETENU CONTRE LES ADOLESCENTS DE SARRE-UNION

STRASBOURG (Reuters) - Le procureur de Saverne (Bas-Rhin) a retenu mercredi le caractère antisémite des profanations commises dans le cimetière de Sarre-Union par cinq adolescents dont il a requis la mise en examen pour profanation de sépultures en raison de la religion des défunts et dégradation de biens publics en réunion.

Le magistrat, qui a ouvert une information judiciaire de ces chefs, a également requis leur placement en centre éducatif, fermé pour deux d’entre eux. Ils encourent jusqu'à sept ans de prison, moitié moins si l'excuse de minorité est retenue.

"Malgré les dénégations des intéressés, la connotation et le mobile antisémite de leur comportement apparaissent clairement", a indiqué Philippe Vannier lors d’une conférence de presse.

Il a précisé que les cinq adolescents avaient, selon leurs dires, assorti leur saccage de gestes tels que saluts nazis et crachats sur des étoiles de David.

Environ 250 tombes ont été saccagées jeudi dernier par renversement de stèles, arrachages de colonnes, ouvertures de caveaux tandis qu'un monument en mémoire des victimes de la Shoah était détérioré.

Un lycéen s'était dénoncé à la gendarmerie, lundi, et avait mis en cause quatre de ses camarades, au vu de l'émotion suscitée par la découverte de la profanation dimanche.

"Il semble, du recoupement de leurs déclarations, qu'un premier acte de dégradation ait eu lieu et que ce premier ait déclenché une sorte de frénésie collective chez ces jeunes qui les aurait conduit au saccage de sépultures", a dit le procureur.

Selon le parquet, les cinq jeunes, qui sont âgés de 15 à 17 ans et originaires de la région, niaient, dans leurs premières auditions, avoir agi par antisémitisme.

Le président François Hollande s'est recueilli mardi sur les lieux en compagnie des représentants du culte israélite en France et dans le Bas-Rhin. Le chef de l'Etat s'est refusé à banaliser un événement dans lequel il a dit voir "l'expression des maux qui rongent notre République".

(Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse)

4 commentaires

  • 18 février 21:42

    Qu'ils aillent en taule et qu'ils y restent.


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