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Algérie: cette crise morale qui creuse son sillon
information fournie par Le Point 11/12/2019 à 07:24

La sentence est tombée dans le procès lié aux usines de montage automobile et au financement illégal de la campagne électorale d'Abdelaziz Bouteflika. Au lendemain de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, les deux ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia poursuivis pour « dilapidation de deniers publics », « octroi d'indus avantages » et « abus de fonction », ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M'hamed à Alger.Actuellement en fuite, Abdessalem Bouchouareb, ancien ministre de l'Industrie et des Mines, a été condamné à 20 ans de prison ferme. Il fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt international. Ses deux successeurs, une ex-wali (préfet, NDLR) de Boumerdes, des cadres, le responsable d'une banque publique, le fils d'Abdelmalek Sellal et des hommes d'affaires proches du cercle présidentiel sous Abdelaziz Bouteflika ont également été condamnés à de la prison ferme. Les peines sont lourdes mais loin d'être surprenantes.Lire aussi Procès anticorruption en Algérie : la justice partie pour frapper fortL'effet inverseDans le pays, la programmation du procès ne peut être dissociée du contexte politique dans lequel elle intervient. À la veille d'une élection présidentielle rejetée par une grande partie des Algériens, le traitement de cette affaire et les condamnations prononcées devraient pour le pouvoir avoir un impact...

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