François Fillon semble avoir trouvé de quoi s'ériger une bonne fois pour toutes en candidat anti-système. À lire son interview dans le
Journal du dimanchesobrement intitulée « Ces man?uvres puent la calomnie », on a le sentiment que le candidat de la droite, dans la tourmente après les révélations du Canard enchaîné sur l'emploi de son épouse en tant qu'attachée parlementaire puis comme conseillère littéraire de la Revue des deux mondes , a décidé de tout miser sur la victimisation.
Théorie du complot
Aucun doute, si l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy se retrouve aujourd'hui confronté à cette sombre histoire, c'est parce qu'il est devenu « l'homme à abattre », la victime d'un coup politique. Sinon, « comment expliquer une telle violence ? » s'interroge-t-il benoîtement. Cette idée, plusieurs personnalités dans l'entourage de Fillon tentent de la vaporiser depuis plusieurs jours dans l'air médiatique de plus en plus encombré par le « Penelopegate ». « C'est une prise d'otage à un moment extrêmement important », nous affirmait samedi Bruno Retailleau, patron du groupe LR au Sénat et coordinateur de la campagne de François Fillon. D'autres, plus audacieux, jurent même micros fermés et pèle-mêle qu'il s'agit d'un coup des sarkozystes, de François Hollande lui-même ou encore de Rachida Dati, marrie de ne pas avoir été investie dans l'ancienne...
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