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ADP: Un actionnaire à plus de 50% peut limiter les acquisitions, dit le PDG
information fournie par Reuters 26/07/2019 à 12:56

ADP: AVOIR L'ETAT À PLUS DE 50% PEUT FREINER LA CROISSANCE EXTERNE

ADP: AVOIR L'ETAT À PLUS DE 50% PEUT FREINER LA CROISSANCE EXTERNE

PARIS (Reuters) - Le PDG d'ADP, Augustin de Romanet, qui a rappelé sa neutralité absolue sur la question de la privatisation du groupe, a estimé vendredi qu'avoir un actionnaire à plus de 50% du capital pouvait limiter sa flexibilité pour des acquisitions, notamment dans le cadre d'échanges d'actions.

Le Conseil constitutionnel a validé mi-mai la partie du Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises, dit loi Pacte, relative à la privatisation d'ADP dont l'Etat détient 50,6%, qui ne devrait toutefois pas intervenir rapidement en raison d'une initiative parlementaire visant à organiser un référendum sur le sujet.

Augustin de Romanet, lors de la présentation des résultats semestriels publiés jeudi soir, s'est attaché une nouvelle fois à dissocier le fonctionnement d'ADP au quotidien et l’identité de ses actionnaires.

"Je trouverais totalement indélicat de critiquer nos actionnaires. Ce n'est pas parce que nos actionnaires sont publics qu’il faudrait dire (...) : 'ah, ce sont de mauvais actionnaires et il faudrait qu’ils quittent le navire'", a dit Augustin de Romanet .

L'Etat actionnaire n'est pas non plus forcément exempt de reproches sur son manque d'agilité ou sur sa rigidité, a-t-il ajouté.

"C’est vrai que le fait qu’on ait obligatoirement un actionnaire qui reste à plus de 50% ne nous autorise pas forcément les croissances externes telles qu’on voudrait les faire notamment pour l’échange d’actions", a poursuivi Augustin de Romanet.

Dans son développement international, ADP a subi récemment deux échecs coups sur coup : l'un en Bulgarie où il concourait pour l'aéroport de Sofia et l'autre au Japon.

"Nous avons des projets dans le pipe. Que ce soit TAV en Asie ou que ce soit ADP, nous continuons à chercher des croissances de nature à nous permettre de créer le réseau d'aéroports que nous ambitionnons de créer", a ajouté Augustin de Romanet.

(Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)

5 commentaires

  • 26 juillet 12:41

    Faut faire chauffer la faiseuse de veuves si je comprends bien ...le problème c'est qu'une fois qu'elle est en marche ..elle ne s'arrête plus : les politiques, les journalistes, les hauts fonctionnaires, les PDG, les directeurs, les sous directeurs, le voisin , le plombier, le garagiste...Va y avoir du travail pour les rémouleurs..Une bien belle Société va advenir...


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