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Accident du PDG de Total, deux employés impliqués buvaient
information fournie par Reuters 25/10/2016 à 18:10

MALGRÉ LES NÉGLICENCES, L'ACCIDENT DU PDG DE TOTAL AURAIT PU ÊTRE ÉVITÉ

MALGRÉ LES NÉGLICENCES, L'ACCIDENT DU PDG DE TOTAL AURAIT PU ÊTRE ÉVITÉ

MOSCOU (Reuters) - Deux employés de l'aéroport de Moscou impliqués dans l'accident d'avion dans lequel le PDG du groupe français Total, Christophe de Margerie, a trouvé la mort il y a deux ans avaient bu au moment des faits, mais l'accident aurait pu être évité si l'équipage avait agi différemment, affirme l'autorité russe de l'aviation dans son rapport publié mardi.

Christophe de Margerie a trouvé la mort le 20 octobre 2014 en même temps que les trois membres d'équipage du Falcon à bord duquel il se trouvait, l'appareil ayant heurté un engin de déneigement alors qu'il s'apprêtait à décoller de l'aéroport Vnoukovo de Moscou.

Le conducteur du chasse-neige, Vladimir Martinenko, et un ingénieur qui était de service ce soir-là, Vladimir Ledenev, ont tous les deux reconnu leur responsabilité à l'ouverture du procès au mois de juillet.

Le comité intergouvernemental d'aviation (IAC) russe a déclaré mardi avoir de son côté achevé son enquête. Le conducteur du chasse-neige et son superviseur, dont le nom n'est pas cité par l'IAC, buvaient de l'alcool et ont été à ce titre partiellement responsables du drame, indique le rapport.

Vladimir Martinenko s'est retrouvé "en situation de perte de conscience de la situation" et son superviseur n'a pas fait son travail correctement, dit l'IAC. Les analyses sanguines ont révélé la présence d'alcool dans le sang des deux hommes, dit le rapport.

Mais, ajoute l'IAC, l'accident aurait sans doute pu être évité si l'équipage avait décidé d'arrêter la procédure de décollage après avoir repéré l'engin de déneigement.

"Un test de simulation a montré que si l'équipage avait décidé d'arrêter le décollage à ce stade et utilisé toutes les méthodes de freinage (...) il aurait sans doute été possible d'éviter la catastrophe", écrit l'IAC dans son rapport.

"Le fait de ne pas avoir décidé d'arrêter le décollage a sans douté été probablement le résultat d'un état psychologique et émotionnel de l'équipage loin d'être idéal, ce qui aurait pu avoir rendu difficile pour l'équipage d'évaluer le véritable niveau de menace", déclare l'IAC.

Ce commentaire fait référence au fait que l'équipage a attendu longtemps dans un aéroport qu'il ne connaissait pas et qu'il souhaitait rentrer le plus vite possible.

L'IAC dit avoir préconisé de nouvelles recommandations basées sur les résultats de son enquête.

(Danielle Rouquié pour le service français)

1 commentaire

  • 25 octobre 19:22

    L équipage est aux ordres de l’affréteur, je pense que ce dernier DEVAIT rentrer à Paris et n'avait pas à tenir compte des états d'âmes de l'équipage, il paye donc il décolle quand il veut, aux pilotes de garder les marges de sécurité et de s'expliquer si c'est dangereux. Dans ce cas, comment prévoir dans son briefing sécurité qu'une dé-neigeuse va pénétrer sur la piste alors que la tour de contrôle qui est responsable du trafic sur la plateforme a donné l'autorisation de décoller.


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