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A qui profitent le plus les baisses d'impôts depuis 2017 ?
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/09/2021 à 10:41

Selon les chiffres de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) mis en avant par Le Parisien , la suppression de la taxe d’habitation et la baisse du barème de l’impôt sur le revenu représentent sur le quinquennat d'Emmanuel Macron un total de 52 milliards d’euros.

(Illustration) ( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

(Illustration) ( AFP / PHILIPPE HUGUEN )

Si la majorité des Français jugent que leur pouvoir d'achat a baissé depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir , les chiffres dévoilés mardi 21 septembre par Le Parisien/Aujourd'hui en France à la veille de la présentation du dernier projet de loi de finances de ce quinquennat démontrent plutôt l'inverse.

Depuis 2017, "52 milliards d'euros sont restés entre les mains des Français" , souligne le quotidien, grâce à la suppression de la taxe d'habitation pour les 80% des Français les plus modestes, qui représente 39,3 milliards d'euros pour près de 30 millions de foyers, et la baisse du barème de l'impôt sur le revenu, entrée en vigueur après la crise des "gilets jaunes" en janvier 2020, qui a entrainé le non-prélèvement de 13,1 milliards d'euros auprès de 18,2 millions de foyers, selon les chiffres de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

Le Parisien/Aujourd'hui en France met également en avant la suppression en 2018 des cotisations salariales chômage et maladie (6,65 milliards d’euros par an pour 29 millions d’actifs), la défiscalisation des heures supplémentaires (3,6 milliards d'euros) et la revalorisation exceptionnelle de la prime d’activité après la crise des "gilets jaunes" (4,4 milliards d’euros supplémentaires).

Du pouvoir d'achat supplémentaire que l'exécutif compte mettre en avant à 7 mois de la présidentielle , explique le quotidien, précisant que la DGFiP leur a envoyé une trentaine de cas type pour prouver leurs dires. Voici quelques exemples.

- Un célibataire sans enfant vivant dans un studio dans une grande ville, déclarant 16.000 euros par an, soit un peu plus que le smic, aura de son côté économisé en cinq ans 842 euros grâce à la suppression de la taxe d'habitation.

- Un parent célibataire gagnant 30.000 euros par an et habitant dans un appartement de 55m² dans une ville de province aura économisé 4.500 euros, 1.500 euros d'impôt sur le revenu et 3.000 euros de taxe d'habitation.

- Un célibataire CSP+ (gagnant 80.000 euros par an), habitant dans un 75 m² dans une grande ville aura économisé plus de 1.500 euros, 852 euros d'impôt sur le revenu et 687 euros de taxe d'habitation, dont la suppression est progressivement étendue dès cette année aux 20% de Français les plus aisés.

- Un couple sans enfant, vivant dans un 42m² dans une grande ville, déclarant à deux 40.000 euros, auront économisé plus de 4.600 euros (1.135 euros d'impôt sur le revenu et 3.500 euros de taxe d'habitation).

- Un couple avec deux enfants vivant dans un appartement de 55m² dans une ville petite à moyenne et déclarant 40.000 euros aura économisé plus de 2.600 euros de taxe d'habitation.

- Un couple déclarant 90.000 euros par an avec 3 enfants, vivant dans une grande maison avec jardin dans une grande ville aura économisé plus de 3.500 euros (2.200 euros d'impôt sur le revenu et 1.300 euros de taxe d'habitation).

- Un couple de retraités vivant dans une petite maison dans une petit agglomération et déclarant 30.000 euros auront économisé 3.200 euros de taxe d'habitation.

- Un couple de retraités aisés, déclarant 90.000 euros par an, vivant dans une maison avec un extérieur dans une agglomération sur le littoral auront économisé près de 3.500 euros (1.500 euros d'impôt sur le revenu et 2.000 euros de taxe d'habitation).

Des baisses d'impôts qui profitent aux ménages, mais beaucoup moins à l'Etat. " La suppression d’un impôt implique forcément soit d’en créer ou d’en augmenter un autre, soit de baisser les dépenses publiques, soit d’augmenter le déficit" , prévient Brice Fabre, directeur du programme Fiscalité des ménages à l’Institut des politiques publiques (IPP).

23 commentaires

  • 22 septembre 15:05

    pays qui dépense l'argent qu'il n'a pas par pure clientélisme il ferait mieux de baisser les charges sociales des entreprises pour qu'elles soient plus compétitives.


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