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A Bruxelles, Valls promet que la France tiendra ses objectifs
information fournie par Reuters 18/03/2015 à 17:03

BRUXELLES (Reuters) - Manuel Valls a promis mercredi à Bruxelles que la France tiendrait les objectifs de réduction de son déficit public et a confirmé la poursuite des réformes, tout en prévenant qu'il n'accepterait pas de sacrifier la reprise économique.

La Commission et les dirigeants européens ont fixé une nouvelle trajectoire de finances publiques pour la France, repoussant à fin 2017 l'obligation de ramener son déficit sous la limite de 3% du produit intérieur brut.

Pour 2015, les Européens veulent que le déficit soit réduit à 4,0%, ce qui supposera 4 milliards d'euros de mesures additionnelles, un montant qui sera réalisé, a une nouvelle fois promis Manuel Valls lors d'une conférence de presse.

"La France tiendra ses engagements budgétaires", a-t-il dit, et "rien n'interrompra l'élan des réformes qui a été engagé, j'y veillerai jusqu'au dernier jour de mon mandat".

Il a cependant ajouté qu'il serait "extrêmement vigilant à ne pas casser la croissance qui aujourd'hui revient, en France comme en Europe".

"Tout nouvel effort (...) - ce qui n'est pas le cas d'ailleurs de toutes les économies - qui se traduirait par un affaiblissement de la croissance ne serait pas sérieux", a-t-il déclaré.

Une remarque qui semble concerner les demandes de la Commission pour 2016 et 2017, avec un effort de réduction du déficit structurel nettement supérieur à celui prévu par le gouvernement et une prévision de croissance nettement inférieure.

NOUVELLE DISCUSSION

"Nous aurons l'occasion avec la Commission d'évoquer de nouveau les années 2016 et 2017, en tenant compte de nombreux facteurs", a dit Manuel Valls, citant le niveau des déficits effectivement mesurés et le niveau de la croissance, "en faisant en sorte que jamais les économies ne mettent en cause les prévisions de croissance".

"Sur ces bases-là, nous aurons l'occasion d'en discuter avec la Commission dans les prochaines semaines mais, pour ce qui me concerne, je n'engagerai jamais mon pays et donc le gouvernement sur une voie qui serait contraire à l'objectif que nous nous sommes donné en matière de croissance", a-t-il poursuivi.

Côté réformes, Manuel Valls a cité la mise en oeuvre du pacte de responsabilité, la loi Macron en cours d'examen au Parlement, la réforme territoriale, la future loi sur le dialogue social et de futures nouvelles mesures visant à ce que les petites et moyennes entreprises puissent embaucher plus facilement.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a quant à lui déclaré qu'il y avait une grande "intersection vertueuse" de vues entre la France et la Commission sur la stratégie économique.

Il a démenti les informations selon lesquelles un grand nombre de commissaires européens étaient opposés à l'octroi d'un nouveau délai à la France pour la réduction du déficit.

(Elizabeth Pineau à Bruxelles et Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Yves Clarisse)

8 commentaires

  • 18 mars 16:51

    Est qu'il y a encore quelqu'un à Bruxelles qui croit aux promesses de nos "chers socialistes" ?


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