Le Pen, Macron, Mélenchon, François Fillon cogne sur tout le monde information fournie par Le Point 12/04/2017 à 11:21
À douze jours du premier tour de la présidentielle, François Fillon élargit l'angle de sa campagne. Distancé par Marine Le Pen et Emmanuel Macron, au coude-à-coude avec Jean-Luc Mélenchon, le candidat Les Républicains a besoin de ramener à lui les sceptiques et les indécis, les hésitants et les abstentionnistes. Alors, il revient aux fondamentaux. D'abord cogner sur ses adversaires, puis faire part de sa vision. François Fillon l'austère, dont le programme semble promettre surtout du sang et des larmes, affirme qu'il veut croire au progrès. Au sens positiviste du terme, théorisé par Auguste Comte.
À Marseille, mardi soir, dans un parc Chanot abritant près de 5 000 fidèles, François Fillon a exposé ses principes en présence du président du Sénat Gérard Larcher et du maire Jean-Claude Gaudin, mais sans le président de la région Christian Estrosi, en froid depuis les sifflets de Toulon et la rencontre avec Macron. « Le goût du progrès est un état d'esprit », explique François Fillon, repoussant la « nostalgie » et insistant sur les « atouts français », en matière de sciences, de productivité, de formation ou d'agriculture. Un progrès qu'il lie à « son carburant essentiel : la liberté ».
« Je veux être le président d'une France qui n'étouffe plus sous les injonctions, les réglementations, les interdits philosophiques. Liberté de travailler, d'innover, de construire sa vie et de...