"I Love Nice", un slogan pour le monde
information fournie par Le Point 16/12/2016 à 15:25

Au Ruhl Plage, Robert Malacarne et son équipe remballent les matelas de plage et les parasols bleu et blanc de son élégant établissement, fréquenté essentiellement par des étrangers. Ce dimanche 13 novembre marque la fin d'une saison touristique compliquée.

Depuis le 1er février, ils ont accueilli des milliers et des milliers de visiteurs venus se prélasser sur les galets niçois?; ils n'ont pas fait de pause. À part celle forcée, de 48 heures, après l'attentat survenu en plein c?ur de l'été. Ce fut le début d'une saison pas comme les autres, ici et ailleurs, sur le littoral azuréen. La tristesse et la colère se sont entrechoquées avec une réalité économique terrible. Pour le tourisme, secteur qui pèse 1,5 milliard d'euros pour Nice et le département des Alpes-Maritimes, le bilan de l'année 2016 ne sera pas bon. Même si, assure Robert Malacarne, à l'unisson des professionnels du secteur, « c'est moins pire que ce que l'on avait pu imaginer après le 14 juillet ». Son établissement a accusé une baisse d'exploitation de 15 % en juillet, 5 % en août, avant que la courbe de fréquentation ne s'inverse en septembre et en octobre. « Plus le temps passe, et moins nos clients nous posent de questions sur le 14 juillet. » Un bon signe? ?

Globalement, tous les indicateurs, pour l'heure, sont au rouge par rapport à l'année précédente. « La tendance est franchement négative », note l'office du...