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GB- Bailey (BoE) ne croit pas à un rebond durable de l'inflation
information fournie par Reuters 24/05/2021 à 18:09

LONDRES, 24 mai (Reuters) - Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Andrew Bailey, a déclaré lundi qu'il ne s'attendait pas à ce que la remontée de l'inflation favorisée par la sortie de la crise du coronavirus ait des conséquences à long terme sur l'évolution des prix.

Le taux d'inflation au Royaume-Uni a bondi à 1,5% sur un an en avril contre 0,7% en mars avec la hausse des prix du pétrole comme des tarifs réglementés de l'énergie mais aussi en raison d'effets de base défavorables, le pic de la crise l'an dernier ayant fait chuter les prix.

"Le Comité de politique monétaire juge que cette évolution transitoire devrait avoir peu d'implications directes pour l'inflation sur le moyen terme", a dit Andrew Bailey lors de la présentation de son rapport annuel à la commission du Trésor au Parlement.

Il a ajouté que les anticipations d'inflation restaient "bien ancrées".

La BoE, qui se fixe un objectif d'inflation de 2%, a déclaré au début du mois s'attendre à ce que la hausse des prix atteigne 2,5% en rythme annuel d'ici la fin de l'année avant de refluer lentement.

Michael Saunders, un membre extérieur du Comité de politique monétaire qui était lui aussi entendu lundi par les députés, s'est dit globalement d'accord avec les prévisions de la banque centrale en expliquant que les tensions actuelles sur les chaînes d'approvisionnement qui favorisent la hausse des prix partout dans le monde exagéraient la tendance de fond de l'inflation britannique.

Jon Cunliffe, gouverneur adjoint de la BoE, a expliqué pour sa part surveiller attentivement le marché du travail dans la perspective de l'arrêt le 30 septembre du dispositif d'indemnisation du chômage partiel mis en place par le gouvernement au début de la crise actuelle.

"J'aimerais observer comment les salaires et d'autres pressions sur les prix, qui ont augmenté récemment mais sont difficiles à interpréter en raison de distorsions liées à l'indemnisation du chômage partiel et d'effets de composition, réagissent à la normalisation de l'activité économique", a-t-il dit.

(David Milliken, version française Marc Angrand, édité par Gwénaëlle Barzic)

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