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Les paris sportifs surfent sur l'Euro 2016
information fournie par Le Figaro 18/06/2016 à 08:00

Alors que la première semaine de l'Euro 2016 vient de s'achever, les professionnels du secteur des paris sportifs tirent d'ores et déjà un premier bilan. Avec 74 millions d'euros de mises en cinq jours en France, ils ont largement de quoi être satisfaits.

Seulement une semaine écoulée depuis le début de l'Euro 2016 et voilà que les premiers records tombent déjà sur le champ des paris sportifs. L'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) vient en effet de publier les premiers chiffres relatifs aux mises réalisées par les fans de football entre le 10 (date du match d'ouverture) et le 15 juin. Et il faut dire que les sommes, impressionnantes, ont de quoi satisfaire amplement les douze opérateurs de paris en ligne agréés comme les 25.000 points de vente FDJ.

«L'année 2015 a été très bonne puisque les favoris ont gagné. Ces victoires entraînent des gains pour les parieurs qui les remettent en jeu, il y a un effet boule de neige. Et puis il y a de nouveaux opérateurs qui permettent une meilleure accessibilité à l'offre», explique Charles Coppolani, Président de l'ARJEL. Le Figaro fait le point sur les enseignements clés qui témoignent du succès considérable des paris sportifs.

74 millions d'euros

C'est le montant, déjà record, généré par les paris sportifs sur les quinze premiers matchs de l'Euro 2016 du 10 au 15 juin en France. Un niveau d'activité d'autant plus impressionnant que la compétition doit compter 51 matchs au total, soit encore 36... Surtout, et c'est une grande première, les sommes misées via les sites de paris en ligne des opérateurs agréés par l'ARJEL ont dépassé celles imputables aux paris réalisés dans les points de vente FDJ. «Grâce à l'offre en ligne, on peut parier à n'importe quel moment, d'autant qu'il y a des matchs tous les jours pendant l'Euro, même quand les points de vente sont fermés», précise Charles Coppolani.

Ces matchs qui ont attiré les parieurs

Sur les quinze premiers matchs joués du 10 au 15 juin, trois ont particulièrement attisé la frénésie des supporters qui se sont rués sur les grilles de pronostics. La compétition se déroulant dans l'Hexagone, les supporters français semblent avoir mis davantage la main au portefeuille puisque les deux premiers matchs des Bleus, à savoir France-Roumanie et France-Albanie, sont parmi les trois ayant réuni le plus de mises. À noter que Portugal-Islande réalise également un record en étant la confrontation qui a réuni le plus de mises ex aequo avec France-Roumanie, le match d'ouverture.

Euro 2016 vs Euro 2012

C'est peut-être l'un des enseignements les plus étonnants dévoilé par l'ARJEL. L'Euro 2016 est clairement révélateur de la démocratisation des paris sportifs en ligne en France. En témoigne la somme misée sur Internet lors de l'Euro 2012: 31 millions d'euros «seulement». Autrement dit, avec 38,1 millions d'euros générés par les paris en ligne depuis le début de l'Euro 2016, le record est déjà battu, trois semaines avant la fin de la compétition.

L'engouement des Français pour une compétition qui se joue à la maison et, qui plus est, pour la première fois à 24 équipes, n'est pas étranger à cette augmentation soudaine comme le souligne Charles Coppolani: «Le fait que l'Euro soit en France est un facteur important en termes de médiatisation et d'attrait pour les parieurs. [...]Les opérateurs recrutent beaucoup de nouveaux joueurs». Prochain record à battre, celui de la Coupe du Monde 2014 qui avait généré 109 millions d'euros de mises en ligne.

Le marché des paris sportifs

La pratique des paris sportifs, boostée par l'autorisation en 2010 des paris en ligne, prend de l'ampleur dans l'Hexagone: «Le marché français a longtemps été en retard par rapport aux autres pays européens. Mais il est en train de progresser, de se rattraper», se félicite Charles Coppolani. En effet, les mises n'ont cessé d'augmenter chaque année pour atteindre 1,4 milliard d'euros en 2015. 58% de ce montant provenait de paris sur le football.

Qui gagne? Qui perd?

Selon Charles Coppolani, il est encore «trop tôt» pour déterminer les bénéficiaires de cet Euro: «Toute la question des opérateurs qui recrutent de nouveaux parieurs pendant un tel événement sera de les garder. Il peut y avoir une flambée de la médiatisation qui retombera ensuite». D'autre part, les opérateurs tiennent compte des produits bruts des jeux, c'est-à-dire de la différence entre les mises et les gains des joueurs. «S'il y a un fort engouement et que tous les favoris gagnent, les opérateurs auront perdu de l'argent», ajoute le Président de l'ARJEL.

Enfin, il rappelle, qu'en tant que régulateur, l'ARJEL est très sensible à la santé des joueurs. «Nous veillons à ce que ces jeux ne se transforment pas en problématiques». À cet égard, L'ARJEL a ouvert un site intitulé «Evalujeu» qui permet à chaque joueur d'évaluer anonymement ses pratiques de jeu et de trouver des solutions pour les corriger si cela est nécessaire.

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