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Le Qatar inaugure sa «cité du travail» pour loger 70.000 ouvriers étrangers
information fournie par Le Figaro 02/11/2015 à 18:06

Face aux critiques sur l’hébergement des travailleurs du chantier du Mondial 2022, l’émirat vient d’ouvrir une immense cité-dortoir. Coût de construction : 750 millions d’euros, pour une population équivalente à celle de Dunkerque.

Le Qatar a officiellement ouvert dimanche la plus grande cité-dortoir de l’émirat, destinée à héberger près de 70.000 travailleurs étrangers en vue du Mondial 2022 de football. «Labour City» a été inaugurée par le premier ministre Abdullah ben Nasser Al-Thani et le ministre du Travail Abdullah al-Khulaifi lors d’une cérémonie dans la capitale Doha.

Le site abrite deux commissariats de police et la deuxième plus grande mosquée du Qatar. Les coûts de construction ont été estimés à 750 millions d’euros et la cité hébergera 68.640 travailleurs en pleine capacité. La cité-dortoir est actuellement occupée à environ 60 % par des ouvriers de divers pays comme le Népal, l’Inde, le Sri Lanka et le Vietnam. Le Qatar doit organiser en 2022 la Coupe du monde de football et, dans ce contexte, ce petit mais richissime émirat gazier fait venir des milliers de travailleurs étrangers pour de gigantesques projets d’infrastructure.

7 cités pour héberger 260.000 travailleurs

Mohammed al-Maraghi, directeur du Naaas Group qui supervise le site, a déclaré que «Labour City» était «le modèle» pour d’autres camps d’hébergement et grands sites résidentiels à venir. Selon le ministre du Travail, le Qatar a l’intention de construire sept «cités» pour héberger près de 260.000 travailleurs opérant notamment sur les chantiers du Mondial 2022.

La décision de construire des installations plus modernes est intervenue après des critiques incessantes d’ONG concernant des logements surpeuplés dans lesquels s’entassent des ouvriers. Chaque chambre à «Labour City» ne pourra pas accueillir plus de quatre travailleurs et il y aura des inspections quotidiennes pour s’assurer que les règlements sont respectés, ont indiqué dimanche des responsables du Qatar.

Mardi dernier, l’émirat a aménagé sa loi sur les travailleurs étrangers, sans remettre fondamentalement en cause la «kafala». Ce système de «parrainage» interdit à tout travailleur étranger de quitter le pays sans l’accord de son employeur et le prive de la possibilité de changer d’emploi.

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