URBAS GRUPO FIN. : UBS: un investisseur saoudien prêt à in

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21 déc. 2007•12:49

UBS: un investisseur saoudien prêt à injecter 2 mds FS (presse)
AFP le 21/12/2007 à 12:43

Le deuxième investisseur prêt à injecter des fonds dans la banque suisse UBS, touchée par la crise des crédits "subprime", serait saoudien, rapporte vendredi le quotidien économique Financial Times.

Le 10 décembre, le fonds d'Etat du gouvernement de Singapour (GIC) avait annoncé qu'il allait injecter près de 10 milliards de dollars (11,5 milliards de francs suisses) dans UBS.

Selon le Financial Times, l'investisseur stratégique non identifié du Moyen-Orient prêt à injecter 2 milliards de francs suisses supplémentaires dans UBS serait saoudien.

"On peut raisonnablement penser que la famille royale (saoudienne) a été impliquée et a approuvé" l'opération, a déclaré au FT une source proche du dossier.

Selon une autre source citée par le quotidien, le prince héritier d'Arabie saoudite, Sultan ben Abdel Aziz, serait impliqué dans l'opération.

Affectée par la crise financière, la banque suisse risque de terminer l'exercice 2007 dans le rouge, pour la première fois de son histoire.

L'arrivée de nouveaux investisseurs et les difficultés de la banque ont par ailleurs entraîné la réaction d'actionnaires qui souhaitent des explications.

Jeudi, la fondation Ethos, qui regroupe les intérêts de 76 caisses de pension en Suisse, a demandé à la banque de se montrer transparente sur les problèmes qui ont conduits à des dépréciations de plus de 14 milliards de dollars.

Ethos a également critiqué les conditions de la recapitalisation en cours. Les deux nouveaux investisseurs vont souscrire à une augmentation de capital qui leur est spécialement destinée. Les autres actionnaires, qui verront leurs parts fortement diluées, en sont exclus.

L'opération se fera via un emprunt obligatoirement convertible en titres en 2009. D'ici là, le coupon sera de 9%.

Dominique Biedermann, directeur de la fondation, cité par le FT, a estimé qu'il ne s'agissait "pas nécessairement de la meilleure structure". Selon l'agence suisse ATS, M. Biedermann a également déclaré que "ce taux lui fait aussi envie".

Ulrich Grete, directeur du fonds de compensation AVS, également cité par le FT, a de son côté jugé que les conditions offertes aux nouveaux investisseurs "désavantageaient les actionnaires existants".

Une assemblée générale des actionnaires consacrée à la recapitalisation doit avoir lieu dans la deuxième quinzaine du mois de février.