TOUAX : Bon pour la division containers

r.lubin1

10 août 2017 •08:49

L'indice Baltic Dry, qui a dépassé le seuil des 1.000 points, a gagné 27 % depuis début mai.

L'indice du coût du transport maritime des produits dits « secs » (comme les céréales, le fer, le charbon ou le cuivre) est au plus haut depuis trois mois. Le BDI (Baltic Dry Index) a franchi le seuil psychologique des 1.000 points, à 1.036 points. Il signe une hausse de 64 % sur un an et de 27 % sur trois mois. Peu connu du grand public, cet indice est un très bon d'indicateur conjoncturel. Il est considéré depuis trente ans comme un indicateur fiable de l'évolution du commerce international et de la croissance économique. L'indice BDI a battu un record le 20 mai 2008, à 11.793 et un plus bas en février 2016, quand il a touché les 290 points.

La hausse récente du BDI est surtout imputable au taux des navires de la catégorie Panamax. Le BPI (Baltic Panamax Index) qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les Panamax (ces cargos sont appelés ainsi car ils ont les dimensions maximums pour entrer dans les écluses du canal de Panama) a enregistré depuis début juin une forte hausse de 46 %. A l'inverse, le taux des navires pétroliers, le Baltic Clean Tanker Index est stable depuis trois mois, à 556 points. Il souffre du grand nombre de navires disponibles

Paroxysme

« Les prix du fret sec ont monté en raison des gains du cours du minerai de fer, qui a pris 10 % la semaine dernière », ont noté les analystes du courtier Fearnleys. Les cours ont été soutenus par des anticipations de mesures de relance en Chine et par un resserrement de l'offre des navires dans le bassin atlantique.

Pour autant, la hausse des prix pourrait se calmer. « L'augmentation du BDI pourrait avoir atteint son paroxysme, car certains contrats ont été signés à des taux plus bas sur la voie maritime reliant la Chine à l'ouest de l'Australie », ont commenté les analystes du Baltic Briefing, site d'information du Baltic Exchange.