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SOGECLAIR : Sogeclair Latecoere 30.11

15 déc. 2017 13:37

Su Plus de 80 invités ont participé hier aux 10es rencontres d'Occitanie au siège de La Dépêche du Midi autour de Yannick Assouad. La directrice générale de Latécoère est intervenue sur le mouvement de concentrations que connaît l'industrie aéronautique et auxquels n'échapperont pas les acteurs régionaux d'Occitanie. Le secteur est en effet appelé à connaître de nouvelles consolidations. «De tout temps, l'industrie aéronautique a été traversée par des mouvements de rapprochements. La nouveauté ce sont les montants des opérations qui s'envolent» a précisé Yannick Assouad. L'énorme rapprochement enclenché entre les Américains UTC et Rockwell Collins (qui vient d'avaler BE Aerospace) donnera naissance à un groupe de plus de 40 milliards de dollars. Ces lames de fond s'expliquent par une raison principale pour la patronne de Latécoère. «La compétition très forte entre Boeing et Airbus entraîne tout le marché vers le bas. Quand les prix des avions baissent, les coûts doivent baisser. Et comme la majorité de la valeur ajoutée d'un avion est achetée auprès des fournisseurs, une des réponses reste la concentration qui permet d'optimiser les structures» a-t-elle illustré. Grandir permet aussi aux fournisseurs de peser un peu plus auprès des grands donneurs d'ordres que sont Airbus, Boeing, Embraer, Bombardier… Mais voilà quand le nombre de fournisseurs s'amoindrit parce qu'ils fusionnent, Airbus peut estimer qu'il n'y a plus assez de compétition par exemple sur les nacelles de moteurs. Résultat : le groupe toulousain a décidé de réintégrer cette compétence en interne. «La limite à la consolidation d'un secteur reste le manque de compétition» a justement tranché Yannick Assouad.

Quel futur pour Latécoère ?
Dans ce contexte, la feuille de route de la numéro 1 de Latécoère est déjà écrite : se rendre incontournable et être à la manœuvre. «Je me positionne clairement en consolidateur» a-t-elle confié. Concrètement, Latécoère est à la recherche d'un acteur à racheter plutôt sur le continent américain. Désormais désendetté à 100 %, l'équipementier toulousain génère à nouveau du cash, a retrouvé la confiance des banques, des marchés financiers et de ses actionnaires. Autant de leviers qui serviront à financer une acquisition dans les prochains mois. «Latécoère n'a pas la taille critique pour générer suffisamment de cash afin de pouvoir répondre aux prochains grands appels d'offres d'Airbus et de Boeing. Il nous faut donc grandir» analyse Yannick Assouad. Un des objectifs pour Latécoère est aussi de diversifier son portefeuille clients afin d'être moins dépendant d'Airbus (55 % du chiffre d'affaires). Les opérations de croissance externe permettent aussi d'accélérer cet objectif en mettant la main sur de nouveaux débouchés. L'horizon s'éclaircit donc pour Latécoère désormais clairement à la manœuvre.

Réindustrialiser la France est possible
Les grands acteurs de l'aéronautique régionale étaient présents hier aux 10es Rencontres d'Occitanie et ont pu échanger avec Yannick Assouad sur sa vision du secteur. Parmi les participants, on notait Didier Katzenmayer, directeur des affaires industrielles d'Airbus, Philippe Robardey, président de la CCI de Toulouse et P.-D.G. de Sogeclair, Gilbert Casamatta, président de l'Institut de recherche technologique Saint Exupéry, l'universitaire Bruno Sire ou encore Thierry Cotelle, conseiller régional qui représentait la présidente de Région Carole Delga et qui dirige Prodem, un sous-traitant aéronautique toulousain.

Bonne connaisseuse de l'aéronautique au sein de laquelle elle a effectué toute sa carrière, la patronne de Latécoère a ainsi livré sa vision de l'avenir aux représentants d'Airbus, de Rockwell Collins et des décideurs économiques et aéronautiques. Pour Yannick Assouad, «la réindustrialisation de la France est possible notamment grâce aux nouvelles technologies. La construction de notre nouvelle usine 4.0 à Toulouse en est la preuve». Très automatisée, elle permettra de rapatrier à Toulouse des charges de travail jusque-là externalisées. «Les métiers de nos compagnons vont être appelés à évoluer au contact de cette digitalisation. En tant qu'employeur, nous avons le devoir d'accompagner ce mouvement en matière de formation» a garanti la dirigeante.

Toutefois, cette présence en France, en zone dite «high cost» n'est rendue possible que grâce à une empreinte industrielle incontournable dans les pays dits «best cost». Le groupe Latécoère emploie aujourd'hui 4 500 salariés dans treize sites mondiaux dont 1 500 en France et plus de 900 sur l'ex Midi-Pyrénées. Le groupe toulousain est aussi présent en République Tchèque, en Tunisie, au Maroc, au Brésil, au Mexique et bientôt en Bulgarie. C'est cet équilibre qui lui permet d'être compétitif pour gagner des parts de marché aujourd'hui et dans l'avenir. En réponse à une question sur le marché chinois, Yannick Assouad a décrit l'Empire du Milieu comme le plus important marché au monde puisqu'il absorbe «200 à 300 avions commerciaux neufs par an». Pour elle, la maturité de l'avionneur chinois Comac prendra encore du temps. La difficulté pour une entreprise de taille intermédiaire (ETI) d'être présent en Chine c'est le retour sur investissement qui ne peut s'inscrire que dans le très long terme.


En savoir plus sur
https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/01/2695932-yannick-assouad-latecoere-a- clairement-la-volonte-de-grandir.html#IPIiBX27yShO3Ki1.99

2 réponses

  • 15 décembre 2017 18:17

    il y a quelques années il y a avait eu un article de presse que sog pouvait etre vendu car les enfants de p .robardey n'était pas dans l'aeronautique et pas intéressés pour continuer...bon maintenant PR a l'air de s'eclater avec sa boite, je sais pas s'il est vendeur


  • 19 décembre 2017 17:25

    Une pépite comme ça dans la famille, faut pas lâcher ... même si la tentation peut être grande de faire rentrer un billet de ... 100M€ dans la famille ...

    Su

    PS : on est tous les deux ici je crois !


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